Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/212

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nullement été vu dans les mains du distingué visiteur de Mme la baronne Dellard — il avait été trouvé dans un cabaret du voisinage. La police, toujours subtile, avait alors pensé : ce préhistorique riflard doit appartenir à ce monsieur que nous recherchons et que l’on dit si correct. Comme déduction ce n’était pas mal.

Les journaux appelaient ça une piste.


Entre temps, d’autres pistes se dessinaient.

Des reporters corsaient leur compte rendu, leur enquête, de bizarres sous-entendus. Après avoir posé ce point d’interrogation : où le meurtrier s’est-il réfugié ? ils écrivaient, sans transition : le fils de la victime est allé chez son oncle ! On parlait d’affaires de famille, de drame intime. On insinuait que, dans ces sortes d’affaires, un étranger frappe avec l’assentiment des proches. On pouvait lire des phrases dans ce goût-ci : « Lorsque M. Dellard, rentrant à une heure très avancée de la nuit, sut que sa mère avait été poignardée et était morte, il eut peine à cacher son trou-