mais les patriotes se dévorent et les pornographes se bouffent !
Ces temps derniers, sans distinction de formats et de titres, toutes les feuilles de conteurs pironesques qui, en avant-garde, allaient vers la frontière, ont été priées de ne pas franchir la ligne des forts de la Meuse. L’ukase belge troussait à la fois des quotidiens et des hebdomadaires, des bihebdomadaires aussi, toute la petite armée à laquelle, quoi qu’on en dise, l’Événement Parisien de jadis a donné la note.
Hélas ! dans le malheur commun, les copains eurent, les uns pour les autres, des mots amers.
Et nous avons entendu le rédacteur en chef d’un des journaux incriminés — un quelconque Jules Roques — s’exprimer à peu près ainsi :
— Ce qu’il y a d’embêtant tout de même, pour nous autres artistes, c’est d’être interdit en compagnie si mêlée : tel journal, passe encore ; mais tel canard, vrai ! c’est dégoûtant !
Bien que très amateur des nuances, j’affirme