Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/45

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L’action de ces deux jeunes gens est par les uns jugée pendable cas : Y a pus rien ! sont-ils prêts à s’écrier, tandis que les philosophes libéraux se contentent d’apprécier l’incident comme une équipée de gamins.

Je crois, moi, qu’on y doit sentir autre chose.


J’ai souvenance : étant à Naples, lors de la visite de l’empereur d’Allemagne, je me promenais par la ville pavoisée, avec l’ami qui signe Brodjaga ses curieuses chroniques sur les bas-fonds des provinces méridionales italiennes. La foule grouillante roulait sur la via Toledo et débouchait comme une marée montante sur la piazza Reale ; un brouhaha de voix indistinctes et dans des bousculades folles comme l’élévation générale de toutes les têtes, avec la sensation que tout ce monde se dressait sur toutes les pointes de pieds : le cortège des souverains était annoncé. Sur la chaussée déblayée par des agents de ville, les cuirassiers s’avançaient en bon ordre, puis venaient