Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/50

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samedi et cependant rien encore… Pour les héros du drame, le supplice de l’échafaud se corse des tortures de l’attente.

On leur fait la bonne mesure.


Cette attente ainsi prolongée paraît le raffinement de cruauté que dose je sais quel sire triste.

Quand on songe à l’ennui qu’on éprouve en posant vainement pour un rendez-vous, quand on pense à l’agacement qui vous prend de chercher le mot qui flirte et fuit, quand on entend narrer les cauchemars des nuits aux lendemains menacés par les plus petites disgrâces, les réveils en sursaut, les cris dans le sommeil, les sueurs et les angoisses causées souvent par des pusillanimités tant secondaires, quand on songe à tous les effrois devant les futiles fantômes d’idées, on peut bien imaginer les affres intenses de ces trois êtres que Deibler guette…

Les lenteurs des bureaux, des commissions et surtout de M. Veto ne s’expliquent pas, ne