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Athanase Ier
Attendons-nous à recevoir, un de ces jours à Paris, l’ambassadeur d’une nouvelle puissance.
Le loyal Athanase, chef des partisans qu’il a réunis sur les bords de la mer Noire, vient en effet, non sans une appréciable majesté, de faire acte de souverain.
Après avoir dévalisé un certain nombre d’individus il a, en maître absolu, écrit, à l’ambassade d’une grande nation, que son bon plaisir était de retenir ses victimes prisonnières ; même il les mettrait à mort si dans un délai, plutôt bref, il ne lui était compté la somme respectable de deux cent mille francs en louis d’or.
L’ultimatum était très net. Athanase traitait avec l’empereur d’Allemagne, en la personne