Le fait est simple. Au lieu de s’en tenir à l’Amour Libre, la situation a été bourgeoisement régularisée :
Il y aura Mariage demain.
Ça n’a pas été d’abord comme sur des patins. Étant connu l’âge de la petite mère, il a fallu de puissantes interventions : un décret du président de la république a tranché les difficultés en accordant une dispense.
Si bizarre que soit ce droit de veto ou de consécration laissé au chef de l’état, il n’y a qu’à se féliciter de la façon dont le président en a usé. Les deux amoureux l’ont échappé belle : d’autres auront-ils la même chance ?
M. Carnot qui n’est, somme toute, pas tendre pour les enfants fatalement précoces, puisque depuis son avènement, il en a guillotiné plusieurs, le président pourrait dire :
— Non, là ! je ne veux pas qu’ils se marient !
Alors, pour le monsieur, ce serait les travaux forcés.
La formule est ainsi posée : avec un peu de