Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/99

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allure tranchant en belle clarté sur les basses machinations des truqueurs.

Si, pendant que nous nous ruons à l’assaut, de prétendus compagnons d’armes nous chopent nos cartouches et vident, pour se saouler, nos gourdes réconfortantes, nous leur défendrons de se dire plus longtemps des nôtres.

Si l’on combat les bourgeois à visage découvert, ce ne sera pas pour tolérer les hommes qui, parmi nous, transplanteront les mœurs de la bourgeoisie avec, sur la face, un masque de révolutionnaire.

On ne s’y trompera plus.

Les pires bourgeois, nous les démasquons.


Parbleu ! ce sont des habiles ; ils savent qu’ils peuvent d’autant mieux opérer chez les camarades que ceux-ci ont horreur de la délation et des représailles. Ils choisissent leur terrain avec la quasi-certitude de l’impunité.

La grandeur du brigand hardi, ils n’ont pas le droit d’y prétendre.

Faut-il s’étonner quand les partisans de ces