Page:Zola - Madame Sourdis, 1929.djvu/51

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III

Le lendemain, Ferdinand fut obligé de sortir après le déjeuner. Lorsqu’il revint, deux heures plus tard, et qu’il se fut absorbé comme à son habitude devant sa toile, il eut une légère exclamation.

« Tiens, on a donc touché à mon tableau ! »

À gauche, on avait terminé un coin du ciel et un bouquet de feuillages. Adèle, penchée sur sa table, s’appliquant à une de ses aquarelles, ne répondit pas tout de suite.

« Qui est-ce qui s’est permis de faire ça ? reprit-il plus étonné que fâché. Est-ce que Rennequin est venu ?

— Non, dit enfin Adèle sans lever la tête. C’est moi qui me suis amusée… C’est dans les fonds, ça n’a pas d’importance. »

Ferdinand se mit à rire d’un rire gêné.

« Tu collabores donc, maintenant ? Le ton