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printemps.


Ce jour-là, vers cinq heures du matin, le soleil entra avec une brusquerie joyeuse dans la petite chambre que j’occupais chez mon oncle Lazare, curé du hameau de Dourgues. Un large rayon jaune tomba sur mes paupières closes, et je m’éveillai dans de la lumière.

Ma chambre, blanchie à la chaux, avec ses murailles et ses meubles de bois blanc, avait une gaieté engageante. Je me mis à la fenêtre, et je