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pour irriter les desirs. Les soupirans
de Zoloé et Lauréda n’avaient pas fait le
tiers de chemin, quoique plus enflammés
mille fois que le noble lord. Le
jour allait paraître ; ces dames annoncèrent
leur retour, les cavaliers offrirent
leur voiture. Quelle fut leur surprise
d’entendre ces marchandes appeler
leurs gens, et de voir accourir de
magnifiques officieux avec de superbes
équipages !
Lauréda part avec Zoloé pour sa maison du boulevard. On s’empresse en vain de demander la permission de leur rendre des hommages : les belles ne répondent que par un salut extrêmement affectueux, et ordonnent qu’on accélère leur retour.