l’instrument même du péché qu’il
exerce sa justice. Miséricorde ! quelle
angoisse, je me meurs ! Pacôme, infortuné
Pacôme, c’était lui-même, à quelle
triste fin t’a réservée la vengeance
divine ! — Ô ciel ! Pacôme !… Pacôme,
ce vil corrupteur de l’innocence, ce
ministre prévaricateur qui le premier
m’initia dans les mystères du crime,
qui affermit mes pas timides dans
l’habitude du vice, qui étouffa mes
scrupules et m’apprit à ne rougir de
rien ! — Lui-même, sois satisfaite,
je t’ai offensé et j’expire par tes mains.
— Ô vis, je ne demande ni ton sang,
ni ta mort. Voilà de l’or, voilà des
bijoux, tout ce que je possède, qu’ils
servent à prolonger tes jours. — Vains
secours ! le coup mortel m’unit à
l’éternité. Adieu. Un instant après, il
expire dans les convulsions les plus
Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/109
Apparence
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 87 )
I 2