lie. Il y a des bénéfices immenses à
faire ; voulez-vous être de moitié ? parlez.
— Pourquoi non ? répond le bon
Israélite, en se frotant les mains. —
Il y a, ajoute l’Italien, une seule petite
condition que mon amour, et non
l’intérêt, me fait regarder comme indispensable.
Vous me passerez promesse
de me donner votre aimable fille
en mariage à l’époque convenue, à
peine de trois cent mille francs que
vous déposerez chez un notaire et qui
m’appartiendront, s’il y a obstacle de
votre part à l’union projetée. — Et si
l’obstacle vient de vous, monsieur le
prince ?… — De moi, cher Piroto !
ah ! vous ne connaissez pas la passion
qui m’enflamme pour l’adorable Déborah.
Rien ne saurait la ralentir. En
supposant que vous craigniez ces difficultés
de ma part, hé bien ! votre
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