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lui a appris à respecter l’honnête médiocrité. La marquise de Mirbonne continue de se livrer sans mesure à tous ses caprices. Fessinot devenu le ridicule même, n’ose plus faire entendre sa voix au sénat. Guilelmi est marqué du sceau de l’opprobre. Fernance dégoûté de la frivolité et de l’inconstance française est rentré dans sa patrie. Sabar est tout-puissant et méprisé ; d’Orbazan l’idole du beau sexe, et le fléau des mœurs.

Qu’on se rappèle que nous parlons en historien. Ce n’est pas notre faute, si nos tableaux sont chargés des couleurs de l’immoralité, de la perfidie et l’intrigue. Nous avons peint les hommes d’un siècle qui n’est plus. Puisse celui-ci en produire de meilleurs, et prêter à nos pinceaux les charmes de la vertu !


FIN.