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ARRÊT PROVISOIRE.
Qu’avez-vous, ma chère
Zoloé ? votre front sourcilleux
n’annonce que la triste mélancolie.
La fortune n’a-t-elle pas
assez souri à vos vœux ? Que
manque-t-il à votre gloire, à
votre puissance ? votre immortel
époux n’est-il pas le soleil
de la patrie ? Au faîte des honneurs,
se peut-il que jusqu’à
vous s’élèvent de sombres nuages ?
— Lauréda, ah ! cruelle !
avec quelle inhumanité tu te
joues de mon chagrin ! trêve à
ton odieux persiflage, ou je