l’intérêt personnel que l’on honore,
dans les trois quarts des hommes, du
beau nom d’amitié ? D’ailleurs, de quoi
n’est pas capable l’incomparable d’Orbazan ?
c’est lui le feu régénérateur du
trio féminin. Il en est comme le moteur
suprême ; il appaise, irrite, contriste,
égaie, refroidit, échauffe, à son gré,
ces ames versatiles à toutes les passions
qu’on leur suggère. Ainsi se trouve
résolu par la dextérité de cet adroit
Mentor, le problême de trois femmes
parfaitement et longtems unies de la
plus étroite amitié.
Que l’on nous pardonne ces détails : ils vont nous conduire à démêler ce que présenteraient d’obscur les faits qui vont suivre. Nous imitons les peintres ; nous esquissons les traits principaux des personnages, avant de les représenter en action.