ronnent et s’assurent, en les palpant ;
qu’ils ne sont point phantastiques. Enfin
Parmesan, le premier, témoigne
le ravissement qu’il éprouve. Dans un
tems plus heureux, il avait été introduit
dans le cabinet secret des divinités
qui régnaient alors. Quelque chose de
semblable, mais d’infiniment plus recherché,
s’offrait à son admiration. Oh !
en vérité, dit-il, foi de Froteur, cela
n’a jamais eu son pareil. Le siècle d’or
aurait-il enfin remplacé celui de fer ?
ou bien ne sont ce pas des fées, des
génies qui habitent ce palais ? voyez,
messieurs, vit-on jamais rien d’aussi
parfait ? ces membres là, en montrant
l’architecte de la vie et son auxiliaire,
ont ame et action. Regardez, sur cette
belle colonne, cet impitoyable satyre,
il perce de son énorme dard cette gentille
nymphe. Voyez cet autre furieux
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