et un goût exquis. Le jardin offrait aux
amans des retraites charmantes. On
n’avait illuminé qu’autant qu’il le fallait
pour guider leurs pas dans les berceaux
de jasmins et de roses. Des lits
d’un gazon frais invitaient à s’y reposer.
On avait ménagé à droite et à gauche
une petite issue couverte par une
contre-allée, au moyen de la quelle on
pouvait s’échapper dans les sinuosités,
et tromper la curiosité des importuns.
On rencontrait ça et là, des amusemens
propres à distraire les contemplateurs ;
c’était ici un jeu de bague, là une balançoire ;
plus loin des courses à pied,
à cheval. Des baladins faisaient rire
par leurs tours de souplesse ; et dans
le centre d’un bosquet bien éclairé, se
trouvait nombre de petites boutiques
charmantes ; elles n’étalaient d’autres
marchandises que des nœuds de rubans
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