Peine d’amour
Apparence
PEINE D’AMOUR
Quand ta main tomba dans ma main,
Je n’osai la presser qu’à peine :
Je ne sais quel doute inhumain
Faisait déjà trembler la mienne.
Quand ton front se pencha vers moi,
À peine j’y posai ma bouche :
Je ne sais quel cruel émoi
Me rendait timide et farouche.
Ah ! je sentais que désormais
La douleur entrait dans ma vie
Et je n’ai su que je t’aimais
Qu’au jour où tu me fus ravie !