Poèmes à Lou/Poème du 9 février 1915

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Œuvres poétiques (extraits) Poèmes à LouGallimard, Bibliothèque de la Pléiade (p. 411).

XXII

Poème du 9 février 1915

Poème du 9 février 1915



Je me regarde dans ce mi
roir  et
c’est toi
que je
vois toi
ma Lou
qui me
re sem
bles com
me l’
in ver
se re
flet de
mon â
me vi
ri le
forte et très passionnée !

Par ce / canon de 75 je
t’envoie / les baisers que tu AIMES
bonjour ma tou
mon
amour s’em
boîte dans ton
amour comme
s’il coulissait dans
un rail de tramway
Tu es dans un train
lointain Tu marches à
pied. il pleut à Nîmes
des grands ressorts
d’horlogerie
ô Lou


j’élève aussi un monument
ou dieu charmant et doux
c’est / toi / mon / pe / tit
Lou / tu / est / la / dieu
et / la / di / es / sa
je / l’ai / ?  ? / toe / et
et / je / t’a / dor / re
Di / vi / ni / té / perd
vie / et / pré / tres / se
A / mant / mil ?  ? /tues ?  ? / se
mais / tu / es / aussi / la / victime
qu’il / faut / immoler / sur
l’autel à toi — ma mon
Lou qui es la divinité
lascive que j’implore

Le
jour / s’est
le / vé
com / un
sabre
et
je
t’ai
me
mon
A
mour
au
tant
que
j’ai
me
la
jour



Reconnais-toi
Cette adorable personne c’est toi
Sous le grand chapeau canotier
Nez / Œil
ta bouche
Voici l’ovale de ta figure
Tou / Cou exquis
voi / un peu
ci enfin / plus bas
l’impar / c’est ton
faite image /cœur
de ton buste a / qui
doré vu comme / bat
à travers un nuage

j’ai reçu
ta lettre
de Toulon
je t’ado
re

Les oranges / A BIENTÔT LOU
de Baratier sont / I
les meilleures de / l
la France elle ont / pleut
la saveur de ta chair / ici tris
chaude comme / tement
le soleil semblable / et je suis
à ces oran / triste
ges / mon
L
o
u