Principes de philosophie zoologique/Premier résumé des doctrines relatives à la ressemblance philosophique des êtres, par les rédacteurs du « Temps »

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PREMIER RÉSUMÉ[1]

DES DOCTRINES RELATIVES À LA

RESSEMBLANCE PHILOSOPHIQUE DES ÊTRES,

PAR LES RÉDACTEURS DU TEMPS ;

numéro du 5 mars 1830.

La discussion solennelle qui vient de s’engager à l’Académie des Sciences, entre messieurs Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire, fixe l’attention de tous les hommes instruits. Essayons de présenter une idée des argumens sur lesquels chacun de ces deux savans a appuyé son opinion.

Les naturalistes s’occupent beaucoup, depuis une dizaine d’années, d’une théorie proposée par M. Geoffroy Saint-Hilaire, sous le nom de théorie des analogues, et que ce savant présente comme devant offrir des bases nouvelles à la zoologie. Le principe fondamental sur lequel elle repose, consiste à admettre que tous les animaux, quelle que soit la diversité de leurs formes, sont le produit d’un même système de composition, et corporellement l’assemblage de parties qui se répètent uniformément. Ce principe a été accueilli avec faveur en France et dans quelques pays étrangers. De savantes recherches ont paru offrir des confirmations plus ou moins positives de cette doctrine.

La théorie proposée par M. Geoffroy Saint-Hilaire n’obtint pourtant pas l’assentiment général ; elle fut même rejetée dès l’origine par un naturaliste dont les travaux honorent le monde savant, M. Cuvier, qui n’a cessé de protester contre son admission, mais qui s’est abstenu de la combattre directement jusqu’au moment où une circonstance particulière l’a décidé enfin à entrer dans la lice.

Parmi les mollusques en général, et particulièrement les céphalopodes, se distinguent comme ayant une organisation extrêmement riche, et un très grand nombre de viscères analogues à ceux des classes supérieures. Ils ont un cerveau, souvent des yeux qui, dans les céphalopodes, sont plus compliqués encore que dans les autres vertébrés ; quelquefois des oreilles, des glandes salivaires, des estomacs multiples, un foie très considérable, de la bile, une circulation complète et double, pourvue d’oreillettes, de ventricules ; en un mot, des puissances d’impulsion très vigoureuse, des sens distincts, des organes mâles et femelles très compliqués, et d’où sortent des œufs dans lesquels le fœtus et les moyens d’alimentation sont disposés comme dans beaucoup de vertébrés.

M. Cuvier, dès son début dans la carrière des sciences, s’occupa d’une manière spéciale de ces animaux, et le premier fit sentir la nécessité de les tirer de la classe des zoophytes, dans laquelle on les avait laissés confondus, pour les placer à un degré plus élevé de l’échelle animale. Ses vues sur ce sujet ont été adoptées depuis par tous les naturalistes.

Cependant ces animaux à organisation si compliquée, M. Cuvier fut loin de penser qu’on pût les regarder comme formés sur le plan qui paraît, jusqu’à un certain point, commun à tous les vertébrés. Il déclara même formellement qu’ils lui paraissaient offrir l’exemple d’un système de composition essentiellement différent, et, par cette remarque, fit d’avance contre le principe de l’unité de composition une objection qui, si elle était fondée, le renverserait entièrement, puisque ceux qui le proclament, le regardent comme absolu et ne pouvant souffrir aucune exception.

Jusqu’à ces derniers temps, aucun des partisans du principe de l’unité de composition organique n’avait essayé de montrer comment l’organisation des mollusques pourrait être ramenée à celle des vertébrés.

MM. Laurencet et Meyranx, les premiers, ont osé se charger de cette tâche difficile. Ils ont pensé avoir résolu le problème, en considérant les mollusques comme des animaux vertébrés, pliés en arrière à la hauteur du nombril, de manière à ce que les parties de la colonne vertébrale fussent mises en contact.

Le mémoire de ces jeunes naturalistes, soumis au jugement de l’Académie des Sciences, fut l’objet d’un rapport très favorable de M. Geoffroy Saint-Hilaire, qui, en donnant son approbation au point de vue des auteurs, fit remarquer qu’il était directement contraire à l’assertion énoncée jadis par M. Cuvier, et qu’il fournissait une confirmation curieuse du grand principe, sur lequel il ne doute pas que la zoologie ne doive désormais être assise.

Ce fut en réponse à cette assertion de M. Geoffroy Saint-Hilaire, que M. Cuvier lut, dans la séance du 22 février, son mémoire sur l’organisation des mollusques, dans lequel il se livre à l’examen du principe de l’unité de composition organique. « Avant tout, dit M. Cuvier, il faut préciser les termes ; il faut savoir ce que vous entendez par ces expressions, unité de composition, unité de plan. Si vous prenez les mots dans leur acception la plus rigoureuse, vous ne pourrez dire qu’il y a unité de composition dans deux genres d’animaux, qu’autant qu’ils sont composés des mêmes organes. De même, pour pouvoir affirmer qu’il y a unité de plan dans leur organisation, il faudrait pouvoir montrer que ces organes identiques sont disposés dans le même ordre chez les uns et chez les autres. Or, il est impossible que vous entendiez les choses ainsi ; que vous ayez voulu soutenir que tous les animaux se composaient des mêmes organes arrangés de la même manière. Personne ne dirait que l’homme et le polype ont dans ce sens une composition une, un plan un.

« Par unité, vous n’entendez donc pas identité ; mais, donnant à ce mot un sens différent de celui qu’on devrait naturellement lui supposer, vous vous en servez pour signifier ressemblance, analogie.

« Les termes ainsi définis, votre principe de l’unité, restreint dans de justes limites, paraît d’une vérité incontestable ; mais, alors il est loin d’être nouveau. Il forme, au contraire, une des bases sur lesquelles la zoologie repose depuis son origine, une de celles sur lesquelles Aristote, son créateur, l’a placée ; et tous les efforts de l’anatomie n’ont pas cessé, depuis des siècles, d’être consacrés à son affermissement. Ainsi, chaque jour, on peut découvrir dans un animal une partie que l’on n’y connaissait pas, et qui fait saisir quelque analogie de plus entre cet animal et ceux des genres et des classes différentes.

« Il peut en être de même de connexions, de rapports nouvellement aperçus. Les travaux entrepris dans cette direction sont éminemment utiles, et ceux de M. Geoffroy Saint-Hilaire en particulier sont dignes de toute l’estime des naturalistes ; ce sont des traits de plus qu’il a ajoutés à des ressemblances des divers degrés qui existent entre la composition des différens animaux. Mais il n’a fait qu’étendre les bases anciennes et connues de la zoologie, et ne semble point avoir prouvé l’unité ou l’identité de cette composition, rien enfin qui puisse donner lieu à la détermination d’un nouveau principe.

« Ainsi, en résumé, si par unité de composition vous entendez identité, vous dites une chose contraire au plus simple témoignage des sens ; si par là vous entendez ressemblance, analogie, vous énoncez une proposition vraie dans certaines limites, mais aussi vieille dans son principe que la zoologie elle-même. »

Au surplus, ce principe si important et si ancien, M. Cuvier, et c’est surtout en cela qu’il diffère des zoologistes qu’il combat, est loin de l’adopter comme unique ; il le regarde, au contraire, comme subordonné à un autre bien plus élevé et bien plus fécond ; à celui des conditions d’existence, de la convenance des parties, de leur coordination pour le rôle que l’animal doit jouer dans la nature. Tel est le vrai principe philosophique d’où découle la possibilité de certaines ressemblances, l’impossibilité de certaines autres, le principe rationnel d’où celui des analogies de plan et de composition se déduit, et dans lequel, en même temps, il trouve des limites qu’on voudrait, en vain méconnaître.

M. Cuvier, après avoir combattu ainsi d’une manière générale le principe de l’unité de composition, montre que l’application qu’en ont voulu faire MM. Laurencet et Meyranx ne peut être admise. Pour le prouver, il prend, d’une part, un animal vertébré, qu’il a plié comme le demandait l’hypothèse de ces naturalistes (le bassin vers la nuque), et de l’autre, un mollusque mis en position ; puis il compare la situation respective des parties. Il résulte de cet examen que la ressemblance signalée par les auteurs, est tout-à-fait imaginaire. Peut-être serait-il un peu moins difficile d’établir quelque analogie de situation en supposant l’animal ployé en sens inverse de l’hypothèse (le bassin vers la partie antérieure de la tête[2]). Mais, dans cette supposition même, le problème serait bien loin d’être résolu. M. Cuvier va plus loin : il croit pouvoir affirmer qu’il est impossible qu’il le soit jamais d’aucune manière, et appuie son assertion sur la considération de nombreuses et énormes différences, en moins d’un côté, en plus de l’autre, que présentent les vertébrés et les mollusques.

M. Geoffroy Saint-Hilaire a commencé la défense de sa doctrine, dans la séance du lundi 1er  mars. Il a indiqué avec précision quel est le principe qu’il a soutenu jusqu’ici. D’abord il n’a jamais fait la distinction entre ces deux idées : unité de composition, unité de plan ; et tout ce qu’on a voulu induire des conséquences exagérées auxquelles pourrait conduire leur ensemble, porte tout-à-fait à faux.

Conduit par l’observation seule à reconnaître que tous les animaux sont formés d’après un même système de composition, il a appelé le principe qui exprime cet aperçu, principe de l’unité de composition ; et il ne voit pas ce qu’on pourrait objecter de raisonnable à cette expression. Mais, a-t-on dit, parlez-vous d’identité absolue ou simplement d’analogies, de ressemblances ? « Je n’ai, répond M. Geoffroy, jamais rien entendu au delà de ce que ces derniers mots expriment ; alors vous n’avez rien dit de neuf ; et loin d’avoir placé, comme vous le prétendez, la zoologie sur des bases nouvelles, vous n’avez fait que répéter une vérité connue depuis Aristote. »

Cette assertion est-elle exacte ? Voilà ce que M. Geoffroy se propose d’examiner dans son premier mémoire. Il ne nie pas qu’Aristote n’ait eu un pressentiment du principe de l’unité de composition, que ce principe n’ait été également entrevu depuis par plusieurs hommes supérieurs, par Belon, Bacon et Newton même ; c’est sur l’idée d’analogie de composition que repose tout l’échafaudage des méthodes en histoire naturelle.

« Ainsi, poursuit M. Geoffroy, si je n’avais fait qu’apercevoir de semblables analogies, qu’en indiquer de nouvelles, en suivant la méthode adoptée jusqu’ici, je n’aurais aucun droit à réclamer la priorité. »

Mais il n’en est pas ainsi : d’abord, M. Geoffroy ne s’est pas borné à recevoir ses inspirations d’Aristote, c’est dans la nature même qu’il les a puisées. Il a interrogé les faits, s’attachant avec ardeur et persévérance à la recherche de la vérité. Il est descendu dans l’examen des détails les plus minutieux, et sa conviction est le fruit de ses études personnelles.

Mais ce n’est pas seulement parce qu’il a poursuivi ses idées avec une persévérance peu commune, que M. Geoffroy est arrivé à reconnaître des analogies là où l’on n’avait jusqu’à lui aperçu que des différences. Ses succès, il les a dus surtout à une méthode qui lui est propre, et sur l’invention de laquelle il fonde surtout le droit qu’il croit avoir de se présenter comme fondateur d’une nouvelle doctrine. En effet, jusque lui, c’était presque exclusivement la considération des formes et des fonctions qui avait guidé les naturalistes dans la recherche des analogies.

Loin de suivre la même marche, M. Geoffroy rejette toute déduction fondée sur la considération des formes et des fonctions, et proclame le principe que toute recherche zoologique ne peut avoir d’autre base solide que l’anatomie. Ainsi, des trois genres de considérations sur lesquelles les naturalistes s’appuyaient dans la recherche des analogies, M. Geoffroy en écarte deux comme tout-à-fait défectueuses. Une seule, suivant lui, doit être regardée comme ayant une valeur réelle ; mais celle-là suffit, non seulement pour établir la réalité des analogies précédemment reconnues, mais même pour en faire apercevoir que personne n’avait soupçonnées jusqu’ici, pour fonder sur des preuves concluantes le grand principe de l’unité de composition organique.

Dans l’ancienne philosophie, c’étaient les organes des fonctions, pris dans leur totalité, qu’on considérait ; dans la théorie de M. Geoffroy, c’est entre les matériaux constitutifs de ces organes qu’on doit chercher la ressemblance.

Prenons un exemple : l’os hyoïde de l’homme est composé de cinq osselets ; celui du chat, de neuf. Ces deux parties, désignées par un même nom, sont-elles analogues dans l’une et dans l’autre espèce ? Pour répondre affirmativement à cette question, dans l’ancienne doctrine, il suffira qu’elles soient consacrées au même usage ; mais, dans la doctrine de M. Geoffroy, il n’en est pas ainsi, et l’hyoïde de l’homme fournit uniquement l’analogue de cinq des parties de celui du chat.

Quatre parties manquent donc à l’hyoïde de l’homme, et ces parties, dans la doctrine des analogues, doivent nécessairement se trouver quelque part. Le naturaliste, averti par elle, les cherchera donc dans les environs de l’organe qui en est dépourvu, et guidé par un autre principe de la nouvelle doctrine, celui des connexions, il ne tardera pas à les reconnaître dans ces saillies en forme d’aiguilles, placées des deux côtés du conduit auditif de l’homme, et auxquelles les naturalistes qui méconnaissaient leur origine, ont donné le nom d’apophyses styloïdes. Ainsi, ces parties de formes entièrement différentes, dépourvues des fonctions qu’elles remplissent dans l’hyoïde du chat, sont les véritables analogues d’une partie de cet organe.

En résumé, 1o  M. Geoffroy est arrivé à la théorie qu’il proclame par des recherches qui lui sont propres,

2o  L’ancienne école n’admet, avec M. Cuvier, le principe de l’analogie que dans certaines limites ; M. Geoffroy, au contraire, ne reconnaît point d’exception à son principe de composition organique.

3o  La marche que suit M. Geoffroy dans les études zoologiques, est essentiellement différente de celle qu’avait adoptée ses prédécesseurs. Ils cherchaient à établir leurs analogies d’après la considération des formes, d’après celle des fonctions, enfin d’après celle que fournit l’anatomie. M. Geoffroy veut que toute recherche zoologique soit fondée uniquement sur l’anatomie ; et avec ce seul élément de recherches convenablement employé, il arrive à des conséquences beaucoup plus étendues que celles auxquelles étaient bornés ses devanciers. Rien n’est donc moins fondé que le reproche qui lui a été adressé de n’avoir fait qu’élargir les bases anciennes. M. Geoffroy a incontestablement tenté de renverser les bases posées par ses prédécesseurs et d’en établir de nouvelles. Il peut avoir eu tort, il peut avoir eu raison ; ce n’est pas cela qu’il s’agit d’examiner pour le présent. Mais, bonne ou mauvaise, la marche qu’il a suivie lui appartient essentiellement.

M. Cuvier n’a pas cru devoir répondre au mémoire de M. Geoffroy Saint-Hilaire ; il s’est borné à faire remarquer que tout ce que venait de dire son savant confrère pourrait être vrai, sans qu’on pût en rien conclure sur ce qu’il avait avancé dans la dernière séance, relativement à l’impossibilité de ramener l’organisation de certains êtres des classes inférieures, celle de la seiche en particulier, au plan qui paraît commun à tous les vertébrés. M. Geoffroy, a-t-il ajouté, annonce qu’il abordera plus tard cette question : nous pourrons alors la discuter.

Il nous semble que M. Geoffroy aurait dû faire remarquer de son côté qu’il avait établi d’une manière incontestable tout ce qu’il s’était proposé de prouver pour le moment ; savoir : que le principe de l’unité de composition organique, tel qu’il l’entend, diffère essentiellement de tout ce qu’on avait adopté jusqu’ici sur les analogies qui existent entre les êtres organisés, et qu’il était arrivé à ces idées nouvelles en suivant une marche qui lui est propre.

L’honorable académicien annonce qu’il entamera le fond de la question. Nous continuerons de tenir nos lecteurs au courant des discussions auxquelles ces mémoires subséquens pourront donner lieu.

  1. Deux feuilles quotidiennes, encore plus spécialement vouées à constater les progrès des sciences et de la littérature qu’à suivre les discussions de la politique, le Temps et le National, ne se sont point bornées à rapporter dans l’ordre chronologique des séances, les faits débattus dans le sein de l’Académie royale des sciences, au sujet de la théorie des analogues : les auteurs de ces journaux ont pensé que s’ils se servaient d’expressions moins techniques, ils porteraient à la connaissance d’un public plus nombreux les points difficilement compris de ces graves questions de la science. C’est à leur délicate attention pour le plus grand nombre de leurs lecteurs, que le public est redevable de résumés clairs et lumineux sur la matière. Je ne vois pas qu’on ait pu faire mieux ; les questions sont remaniées de diverses façons, et en effet avec une telle supériorité, que j’ai pensé faire plaisir en reproduisant ces résumés, en les donnant ici textuellement. G. S. H.
  2. Voilà précisément ce qui, selon MM. Laurencet et Meyranx, forme le caractère spécifique de la seconde famille des mollusques, les gastéropodes. Pour n’atténuer en rien le mérite de ces anatomistes, je m’étais bien gardé de dire dans mon rapport que j’avais eu, en 1823, une idée à peu près semblable à la leur : mais dans ces jours de vive discussion, je me réunis à eux pour prendre ma part des périls de la lutte.

    J’ai en effet placé dans les recueils du célèbre médecin Broussais, Ann. etc. t. III, page 249, un écrit sous ce titre : Système intra-vertébral des insectes, où se trouve ce qui suit : « Pour moi, je n’ai jamais pu considérer une tortue renfermée dans sa double carapace, sans songer que le limaçon est de même aussi renfermé en dedans de sa coquille, et, quelque grande que soit la différence des deux organisations, que ces animaux y réussissent par l’emploi des mêmes moyens, par la mise en jeu d’organes analogues.

    « La boîte pectorale, ou, pour parler analogiquement, la coquille de la tortue est ouverte à ses deux extrémités ; par conséquent, point d’obstacle à ce que le canal des voies digestives ait ses deux issues d’entrée et de sortie, chacune à chaque bout. Mais dans les mollusques à coquilles univalves, où le coffre n’a plus qu’une ouverture pour la bouche et l’anus, les deux issues d’entrée et de sortie sont rapprochées et disposées l’une à côté de l’autre ; les théties composées (diazona et distoma) sont dans ce cas. C’est que les canaux des voies digestives se sont détournés, et puis enfin repliés sur eux-mêmes, pour venir aboutir près de leur point de départ. Je ne fais pas là une pure supposition, en ce qui concerne les hauts animaux vertébrés. Et en effet, voyez chez la sole l’anus s’ouvrir derrière les os furculaires ; c’est si près de ceux-ci, que les viscères abdominaux en sont refoulés vers le haut et qu’en partie rejetés par derrière, ils se creusent sous le derme une loge à droite et à gauche de la nageoire anale. Ne croyez pas cependant à un changement de connexion : cette métastase est plus apparente que réelle. Etc. etc. » G. S. H.