[1583. — vers la fin d’avril.[1]]
Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, vol. I, lettre no 11. Copie transmise par M. Houat.
Monsr de Bellievre, J’avois sceu vostre voyage de Flandres, mais non vostre retour que par Forget, qui vous dira toutes nouvelles de deçà. Je ne travaille rien tant qu’à veoir la paix bien establye et surmonter les traverses qu’on m’y donne. Tenés-moy, je vous prye, en la bonne grace du Roy mon seigneur ; employés-vous en ce qui me touschera, et croyés aussy que je demeure
Vostre plus affectionné et asseuré amy,
- ↑ L’ambassade dont M. de Bellièvre avait été chargé en Flandre, après M. de Mirembeau, s’était terminée vers la fin de mars, le traité qu’il conclut avec les États ayant été signé à Termonde le 18 mars, et publié à Anvers le 2 avril.