Refrains de jeunesse/10
La Maison de la bonne presse, (p. 57).
ACROSTICHE
À MADAME GEORGE CÔTÉ, DE SAINT-HYACINTHE
Sur la mort de sa fille.
E n vain la froide terre aux cieux te disputait,
V ierge, dont la candeur n’était point de ce monde,
A u banquet des élus ton âme t’invitait !…
C alme ton ccœur, ô mère ! en ta douleur profonde,
O ffre à Dieu le calice où déborde le fiel…
T oute vie, ici-bas, passe hélas ! comme l’onde,
É t ceux qui ne sont plus nous attendent au ciel.
Avril, 1893