Revue Musicale de Lyon 1903-10-20/Chronique Lyonnaise

La bibliothèque libre.

Chronique Lyonnaise

GRAND-THÉATRE

Saison 1903-1904

TABLEAU DE LA TROUPE

M. Broussan, directeur artistique

MM. V. Lorant (de l’Opéra), régisseur général, metteur en scène ; Maxime, régisseur de la scène ; Soyer le Tondeur, maître de ballet.

M. Flon (du théâtre de la Monnaie), premier chef d’orchestre ; MM. Archainbaud, chef d’orchestre ; Couard, deuxième chef ; Giniès, pianiste accompagnateur ; Mme Forestier, pianiste répétiteur.

Artistes du Chant
MM. Verdier, premier ténor (Opéra de Nice).
J. Gautier, premier ténor, demi-caractère (Opéra-Comique).
Boulo, premier ténor léger (Opéra-Comique).
Viviany, premier ténor demi-caractère et d’opéra-comique.
Vialas, deuxième ténor (Grand-Théâtre, Lyon).
Echenne, troisième ténor.
Merle-Forest, trial.
Rouard, premier baryton de grand opéra (Nice).
Dufour, premier baryton d’opéra-comique (Lyon).
Roosen, baryton d’opéra-comique (Lyon).
Lanfray, baryton d’opéra et traduction.
Sylvain, première basse noble (Lyon-Marseille).
Artus, première basse chantante (Lyon-Bruxelles).
Bruinen, première basse chantante (Rouen).
Falchiéri, première basse bouffe (Lyon).
Mongrand, deuxième basse (Bruxelles).
Mmes Charles Mazarin, soprano dramatique (Opéra).
Janssen (en représentations), soprano dramatique (Opéra).
Claessen, falcon (de la Monnaie).
Rogery, falcon (Toulouse).
J. Davray, première chanteuse légère (Opéra-Comique).
Torrès, première chanteuse légère (Opéra-Comique).
Falchiéri, chanteuse légère.
Hendricks, contralto (des Galli-Marié)(Monnaie).
de Véry, première dugazon (Marseille).
Vialas, première dugazon (Lyon).
Gavelle, deuxième dugazon des premières (Marseille).
Joet, mère dugazon.
Roosen, troisième dugazon (Lyon).

Ouvrages n’ayant jamais été représentés à Lyon : Salammbô (Reyer), le Crépuscule des Dieux (R. Wagner), l’Étranger (V. d’Indy), la Bohème (Léoncavallo), le Jongleur de Notre-Dame (Massenet), le Légataire universel (G. Pfeiffer).

Reprises probables : Hérodiade, les Huguenots, l’Africaine, Lohengrin, Tannhaüser, l’Or du Rhin, Siegfried, Faust, Carmen, Manon, Lakmé, Roméo et Juliette, Louise, Werther, Paillasse, Cavaleria-Rusticana, la Traviata, etc.

Nous n’avons pas besoin de présenter à nos lecteurs Mlle Janssen, notre excellente cantatrice wagnérienne, non plus que M. et Mme Vialas, Mlle de Véry, MM. Sylvain, Artus, Dufour et Falchiéri.

Pour les nouveaux artistes nous reproduisons ci-dessous les indications recueillies sur eux par notre excellent confrère Sapin.

M. Verdier, notre fort ténor, a fait toute sa carrière en province ; l’an dernier, il était à l’Opéra de Nice, où il a eu de gros succès dans le répertoire et dans sa création de la Marie-Magdeleine de Massenet.

M. Gauthier a débuté à l’Opéra où il a chanté successivement le Rataplan des Huguenots, Laerte d’Hamlet et Sigurd, puis est entré à l’Opéra-Comique où il a chanté Louise, Lakmé, Mireille, etc.

Le ténor léger Boulo, après quelques apparitions intermittentes à l’Opéra-Comique, était en dernier lieu à Lille.

M. Rouard, qu’on nous a dit doué d’un organe superbe de baryton, est Niçois, et s’appelle Roux, de son vrai nom ; n’a chanté jusque là qu’à l’Opéra de Nice et à la Villa des Fleurs d’Aix-les-Bains.

M. Bruinen, basse-chantante, nous vient de Rouen.

Mme Charles Mazarin a d’abord débuté à l’Opéra où elle a chanté Aïda et Faust ; est passée ensuite à l’Opéra-Comique, où elle a débuté dans Louise, puis a chanté Angèle du Domino noir ; était l’an dernier à Marseille, où elle réussit brillamment.

Mlle Marguerite Claessens a fait longtemps partie de la troupe de la Monnaie, où elle a notamment créé une des filles du Rhin, dans l’Or du Rhin, en 1898, en compagnie de Mlle Milcamps.

Mlle Davray qui prend une succession particulièrement délicate, celle de Mme Bréjean-Silver, est restée quelque temps à l’Opéra-Comique, où elle débuta dans Lakmé, était l’an dernier à Nancy où elle a créé Louise.

Mme Torrès est aussi passée par l’Opéra-Comique, où elle a débuté dans Manon ; nous vient du Théâtre de Lille, où elle a épousé, l’hiver dernier, le ténor Buysson.

Mlle Hendricks, contralto, nous arrive directement de l’Opéra de Nice, où elle était très appréciée, autant pour son talent que pour sa grande beauté.