Rob Roy/Appendice

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Traduction par Albert Montémont.
Ménard (Œuvres de Walter Scott, volume 9p. 61-70).


APPENDICE.


NOTE I.


AVIS POUR FAIRE ARRÊTER ROB-ROY.


Tiré de Edinburgh Evening Courant[1] du 18 au 21 juin A. D. 1712, n° 1058.

« Attendu que Robert Campbell, communément désigné par le nom de Rob-Roy Mac-Gregor, à qui plusieurs nobles et seigneurs ont récemment confié des sommes considérables pour acheter des bestiaux dans les hautes terres, s’est, par une infâme fourberie, enfui en emportant cet argent montant à une valeur de mille livres sterling ; tous les magistrats et officiers des forces de Sa Majesté sont invités à saisir le susdit Rob-Roy et l’argent qu’il porte, jusqu’à ce que les personnes volées soient entendues contre lui. Avis en sera donné, en cas qu’on le saisisse, au maître du café de l’Exchange[2], à Édimbourg, ou à celui du café de Glasgow, où les parties intéressées se rendront. Récompense honnête à ceux qui le saisiront. »

Il est à regretter que ce haro d’arrestation, qui est encore répété dans ce journal, ne renferme pas le signalement de Rob-Roy. Ce fait donne à penser qu’il était généralement bien connu. Comme le mandat est lancé contre Rob-Roy personnellement, il semblerait que son associé Mac-Donald n’était pour rien dans le vol des bestiaux ; car à coup sûr il eût été mentionné dans le mandat, si les personnes volées l’eussent supposé en possession de l’argent.




NOTE II.



Lettres écrites par le duc de Montrose, et celles qui lui furent adressées, au sujet de l’arrestation de M. Grahame de Killearn par Rob-Roy,


LE DUC DE MONTROSE À —.


» Milord[3], j’ai ouï raconter hier soir avec étonnement un trait remarquable de l’insolence de ce fameux brigand Rob-Roy, que Votre Seigneurie a si souvent entendu nommer. Comme l’honneur du gouvernement de Sa Majesté y est intéressé, j’ai cru qu’il était de mon devoir d’en communiquer les détails à Votre Seigneurie par un exprès.

« M. Grahame de Killearn (dont j’ai souvent eu l’occasion de vous parler pour les services qu’il nous a rendus l’hiver dernier pendant l’insurrection), régisseur de mes domaines dans les hautes terres, se rendit lundi dernier à Monteith, bourg situé sur mes propriétés, pour recevoir mes rentes. Il coutume d’y passer deux ou trois jours à cette époque de l’année, dans la chaumière d’un paysan, afin de communiquer plus facilement avec les fermiers. Un soir à neuf heures, Rob-Roy, avec une bande de ces brigands qu’il commande toujours, même depuis la dernière insurrection, entoura la maison où M. Grahame réglait ses comptes avec quelques vassaux, ordonna à ses gens de présenter leurs fusils aux fenêtres de l’appartement dans lequel était M. Grahame, tandis que lui-même, suivi de quelques autres, entrait par la porte, le pistolet à la main. Il fit prisonnier M. Grahame, l’emmena dans les montagnes, avec tout l’argent qu’il avait reçu, les livres, les papiers et pour plus de 100 livres sterling en billets souscrits par mes tenanciers, dont la moitié avait été payée l’année dernière, et dont ils allaient payer le reste. Enfin, il a eu l’insolence de forcer mon homme d’affaires à m’écrire une lettre (je vous en fais passer la copie) : il m’offre de traiter avec moi.

« Pour que Votre Seigneurie comprenne bien cette affaire, il faut que je lui apprenne que ce coquin s’est depuis long-temps mis à la tête du clan Mac-Gregor, espèce de gens qui se sont distingués plus que tous les autres par leurs rapines, leurs brigandages et leurs meurtres, qui hébergent et défendent les vagabonds et les mauvais sujets. Depuis la révolution, il n’a jamais manqué une occasion d’agir contre le gouvernement, se livrant plutôt au vol qu’il ne rendait de véritables services au parti qu’il avait embrassé : en un mot, il a fait au pays plus de mal que tous les Highlandais ensemble.

« Trois ou quatre années avant que la dernière insurrection éclatât, se trouvant accablé de dettes, il quitta sa résidence habituelle pour se retirer à douze ou quinze milles plus avant dans les montagnes, où il se mit sous la protection du comte de Bredalbane. Lorsque milord Cadogan vint dans les montagnes, il fit brûler la maison de Rob-Roy, et c’est moi que le voleur en accuse, comme le verra Votre Seigneurie.

« Il fut alors forcé de retourner dans le pays qu’il avait quitté : c’est un lieu sauvage et inaccessible. Il s’y était établi au milieu de ses amis et de ses parents ; mais sachant bien qu’il était encore possible de l’y surprendre, il se rendit à Inverary avec quarante-cinq de ses hommes, remit leurs armes au colonel Campbell de Finab, commandant une des compagnies indépendantes, puis, après cette feinte soumission, s’en revint chez lui avec sa bande, sûr d’être protégé par le colonel. Ceci arriva au commencement de l’été dernier ; mais bientôt à deux reprises, il parut à la tête de sa bande, bien armée, et s’opposa aux troupes du roi, les attaqua, leur reprit un prisonnier, et parcourut tout le pays, pilla les paysans, entre autres mes fermiers.

« Informé de ces désordres à mon retour d’Écosse, je m’adressai au lieutenant-général Carpenter, qui fit partir trois détachements de Glasgow, Stirling et Finlarig, de nuit et par des routes différentes, afin de surprendre Rob-Roy et ses hommes dans leurs maisons. Cette expédition aurait certainement réussi, sans les pluies abondantes qui tombèrent cette nuit-là même, et retardèrent la marche des troupes, de sorte que tout le monde ne se trouva pas au rendez-vous indiqué. Tout ce qu’on put faire en cette occasion fut de brûler une maison de campagne où Rob-Roy demeurait alors, après que des hommes de son clan eurent du haut des rochers tiré sur les troupes du roi, et même tué un grenadier.

« Grahame de Killearn, shérif par moi envoyé dans le pays, était avec le détachement parti de Stirling, et sans doute pour cela même cette barbare tribu va l’accabler de mauvais traitements. De plus, ils savent qu’il est mon parent, et quelle activité il a déployée au service du gouvernement… Toutes ces raisons, Votre Seigneurie le croira aisément, me rendent extrêmement inquiet sur le sort de ce malheureux, car il ne m’est pas permis de penser à le délivrer : il faut que je l’abandonne au hasard et à ses propres efforts.

« Après de mûres réflexions, j’ai proposé au gouvernement de faire construire un fort, comme le seul expédient propre à contenir ces rebelles et à conserver la tranquillité du pays. Ce projet est entre les mains du général Carpenter, qui s’en occupe sérieusement ; et j’ai la conviction que c’est le seul moyen de les arrêter véritablement. Mais, en attendant, il faudrait cantonner quelques troupes dans ces endroits, et j’en écrirai au général.

« Je m’aperçois que j’ai importuné Votre Seigneurie par cette longue lettre dont le contenu, j’en suis honteux, n’a rapport qu’à moi ; mais, puisque l’honneur du gouvernement y est intéressé, je n’ai pas besoin d’excuse, et je vous demanderai seulement la permission d’ajouter que je suis avec beaucoup de respect et du fond du cœur.


« Milord,
« De Votre Seigneurie le très-humble et très-obéissant serviteur.
« Montrose. »



COPIE
DE LA LETTRE DE GRAHAME KILLEARN,
renfermée dans la précédente.


« Chapellarroch, 19 novembre 1716.

« Avec la permission de Votre Grâce, je suis contraint par ordre de Robert Roy, dont j’ai le malheur d’être en ce moment prisonnier, à vous importuner de la présente. Je laisse au porteur le soin de vous dire comment on s’est emparé de moi, et me borne simplement à vous exposer en peu de mots les conditions de Rob-Roy, qui veut que Votre Grâce lui donne reçu des sommes qu’il lui doit, qu’elle lui paie une somme de 3,400 marcs pour les pertes et dommages qu’il a éprouvés tant à Craigrostown qu’à sa maison d’Auchinchisallen ; que Votre Grâce lui donne sa parole de ne pas le vexer ni le poursuivre à l’avenir ; en attendant quoi il m’a emmené, moi et tout l’argent que j’ai reçu aujourd’hui, et mes livres, et tous les billets non encore soldés. La somme que j’ai reçue aujourd’hui, d’après le compte exact que j’en ai su faire en présence de vos fermiers, monte à 3,227 livres 2 sh. 8 d. écossais, dont j’ai donné des reçus. J’attends la réponse de Votre Grâce et suis toujours

De Votre Grâce le très-obéissant, tres-fidèle
et très-humble serviteur,
« Signé John Grahame. »




LE DUC DE MONTROSE À —,
sur la mise en liberté de Killearn.


28 novembre 1716

« Monsieur, vous ayant informé par ma dernière, du 21 courant, de ce qui était arrivé à mon ami M. Grahame de Killearn, j’ai la joie de vous annoncer maintenant qu’hier au soir je fus agréablement surpris en le voyant arriver ici, et me donner les premières nouvelles que j’ai eues de lui depuis son enlèvement. Il paraît que Rob-Roy, en examinant la chose de plus près, trouva qu’il n’accommoderait pas ses affaires en retenant Killearn prisonnier, qu’au contraire cela l’exposerait davantage aux rigueurs du gouvernement. En conséquence, il trouva à propos de le mettre en liberté dimanche soir, après l’avoir retenu depuis le lundi soir précédent dans une captivité fort pénible pour le prisonnier, qui était obligé de changer à chaque instant de lieu de résidence. Rob-Roy lui rendit ses livres, ses papiers, ses billets, mais il garda l’argent.

« Je suis de tout mon cœur, monsieur,

« Votre très-humble serviteur,
« Montrose. »




NOTE III.


DÉFI PAR ROB-ROY
Rob-Roy à haut et puissant prince James, duc de Montrose.

« Par considération pour le courage et la bonne renommée de Votre Grâce, sachez que le seul moyen de garder l’une et de prouver l’autre, c’est de traiter Rob-Roy comme il le mérite, en désignant la place et les armes qui vous conviennent, afin que vous puissiez détruire votre ennemi invétéré, ou mettre un terme à votre vie languissante en périssant glorieusement de sa main. Pour que des censeurs ou des flatteurs impertinents ne me décrient pas comme ayant provoqué un homme qui est réputé un si grand poltron, sachez que je consens à ce que les deux plus intrépides soutiens de l’honneur du duc et le capitaine de sa bande se joignent à lui dans le combat. Votre Grâce alors pourra se dispenser de porter plainte contre moi, et de demander des troupes pour me poursuivre comme un renard, sous prétexte que l’on ne peut me trouver sur terre. Ceci épargnera à Votre Grâce et aux troupes la peine de me chercher, si toutefois votre amour de la gloire vous porte à saisir cette précieuse occasion que vous offre Rob-Roy de lui ôter la vie ou de perdre la vôtre. Mais si la piété, la prudence ou la lâcheté de votre Grâce la font reculer devant cette entreprise digne d’un gentilhomme, que votre amour de la paix vous engage du moins à me rendre ce que vous m’avez volé en abusant tyranniquement de l’avantage de votre position. Autrement, attendez-vous à périr de la main d’un homme déterminé, et avertissez vos amis de ne plus compter sur la politesse avec laquelle nous les avons souvent renvoyés, sans autre dommage que la perle de leurs armes. Toutes leurs supplications ne leur obtiendront pas cette faveur. Ainsi Votre Grâce peut accepter la paix, si le bruit de la guerre l’épouvante. Qu’elle choisisse entre un ami dévoué ou un mortel ennemi. »

Cette singulière rodomontade était enfermée dans une lettre à un ami de Rob-Roy, probablement de la suite du duc d’Argyle dans Isla[4]. Cette lettre est ainsi conçue :

« Monsieur, recevez le papier ci-inclus ; il vous divertira, ainsi que vos convives, en vidant bouteille. Je n’ai pas de nouvelles depuis que je vous ai vu ; mais celles que nous avions déjà sur les Espagnols se confirmeront probablement. Si j’apprends quelque chose de nouveau à leur sujet, soyez sûr que je vous en informerai ; je ne vous écrirai plus que je n’aie des renseignements plus particuliers. Je suis, monsieur,

« Votre affectionné cousin et très-humble
serviteur,
« Rob-Roy. »


Argyle, 1719.
Adressée à M. Patrick Andersen, à Haig-Thèse.


Le cachet porte un cerf, emblème assez convenable à un hardi maraudeur.

Il paraît, par cette lettre, que Rob-Roy n’avait pas cessé d’être en correspondance avec le duc d’Argyle et ses agents. La guerre à laquelle il fait allusion est probablement une invasion projetée par l’Espagne. Le débarquement des troupes qui furent prises à Glenshead l’année précédente, 1718, pouvait donner quelque consistance à de telles rumeurs.




NOTE IV.


De ROBERT CAMPBELL, autrement MAC-GREGOR, communément appelé ROB-ROY, au maréchal de camp WADE, recevant alors la soumission des chefs désaffectionnés et des clans[5].


Monsieur,

« L’humanité que vous avez constamment montrée dans l’accomplissement de la commission qui vous a été confiée, la générosité avec laquelle vous usez de votre autorité suprême, rendant de charitables services à ceux que vous avez trouvés dignes de compassion, vous porteront, j’ose l’espérer, à écouter favorablement un homme qui n’est point tout à fait indigne de la pitié et de la faveur que Votre Excellence a si généreusement obtenues de Sa Majesté pour des personnes qui étaient dans une position semblable à la mienne. Je sais que rien ne peut excuser un aussi grand crime que celui dont je me suis rendu coupable, le crime de rébellion ; mais je demande humblement à Votre Excellence la permission d’exposer quelques circonstances particulières, qui, je l’espère, atténueront ma faute jusqu’à un certain point. Mon malheur voulut qu’au moment où éclata la rébellion je fusse en butte à des poursuites judiciaires, et exposé à être arrêté sur la demande du duc de Montrose, par suite d’une dette qu’il réclamait contre moi. Pour éviter d’être jeté en prison, comme je l’eusse été certainement si j’avais suivi mon véritable penchant en me joignant aux troupes du roi à Stirling, je fus forcé de prendre parti pour les adhérents du Prétendant ; car tout le pays étant en armes, il n’était ni sûr pour moi, ni même possible de rester neutre. Néanmoins, je n’alléguerais point pour ma justification la contrainte où j’ai été de prendre part à cette odieuse rébellion contre Sa Majesté le roi George, si je ne pouvais en même temps assurer Votre Excellence que non seulement j’évitais en toute occasion d’agir hostilement contre les forces de Sa Majesté, mais qu’au contraire j’envoyais à Sa Grâce le duc d’Argyle tous les avis que je pouvais, de temps en temps, avoir sur les forces et la situation des rebelles. J’espère que Sa Grâce me fera la justice de le reconnaître. Quant à la dette du duc de Montrose, je l’ai payée jusqu’au dernier shilling. Je supplie Votre Excellence d’être persuadée que si j’avais eu le pouvoir de suivre mon penchant, j’aurais toujours agi pour le service de Sa Majesté le roi George, et que ce qui me porte à implorer votre intercession auprès de Sa Majesté pour obtenir d’elle mon pardon, c’est l’ardent désir que j’ai de me consacrer au service d’un prince dont la bonté, la justice et l’humanité sont si bien connues.

« Je suis avec soumission et respect, de Votre Excellence, le très, etc.

« Robert Campbell. »




NOTE V.


Il existe beaucoup de ballades écossaises relatives à cette habitude des Highlandais de faire l’amour à la manière du lion, quand ils avaient un caprice pour la personne ou le domaine d’une demoiselle des basses terres. On en trouve un exemple dans les chants populaires d’Écosse de M. Robert Jamieson, dont voici le sens :


La jolie Babby Livingstone sortit pour voir ses vaches ; elle rencontra Glenlyon qui l’enleva. Il lui prit sa jupe de satin et sa robe de soie, ensuite il l’enveloppa dans son plaid de tartan, et la couvrit bien.


Dans une autre ballade, on nous apprend comment


Vingt-quatre Highlandais descendirent par le côté de Fiddoch, et ils avaient fait un serment à mort que Jeanne Muir serait une fiancée.

Ils avaient fait un serment à mort, chacun ayant jure sur son dirk qu’elle épouserait Duncan Ger, ou qu’il y aurait du sang de répandu.


Nous connaissons cette ballade par tradition, mais on en rencontre d’autres sur le même sujet dans les recueils de ballades écossaises.

La prouesse de Robert-Oig ou le jeune Rob-Roy, comme les Lowlanders l’appelaient, est célébrée dans une ballade dont il existe vingt éditions différentes. L’air en est vif et animé ; nous choisissons les strophes suivantes, que nous citons de mémoire :


Rob-Roy est venu des Highlands ; il est descendu sur la frontière des Lowlands, et il a enlevé cette femme pour qu’elle tînt sa maison.

Il la plaça sur un coursier blanc comme du lait, et il ne craignait personne, jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés dans les Highlands, au-dessus de Balmaha,

Disant : « Soyez contente, contente, contente avec moi, madame : où auriez-vous trouvé dans la terre de Lennox un homme aussi brave que moi, madame ?

« Rob-Roy était le nom de mon père ; on l’appelait aussi Mac-Gregor, madame ; tout le pays, loin ou près, a entendu la renommée de Mac-Gregor, madame.

« C’était une haie pour ses amis, une faux pour ses ennemis, madame ; si un homme le contredisait, il tombait sous ses coups mortels, madame.

« Je suis aussi brave, aussi brave, et plus peut-être, madame. Qu’un homme doute de ma parole, il fera connaissance avec ma claymore, madame.

« Soyez donc contente, contente avec moi, madame ; car maintenant vous êtes mon épouse jusqu’au jour de votre mort, madame. »




NOTE VI.
GHLUNE DHU.


Les notes suivantes sur ce chef tombèrent sous les yeux de l’auteur, tandis qu’on imprimait son ouvrage. Elles se trouvent dans des mémoires manuscrits tracés par une personne parfaitement instruite des événements de 1745.

Ce chef avait la charge importante de défendre le château de Doune, où le Chevalier mit garnison pour protéger ses communications avec les Highlandais et repousser les sorties qu’on pouvait faire du château de Stirling.

Ghlune Dhu est ainsi décrit : « Glengyle, pour le corps, est un grand et bel homme ; il a plus la mine des anciens héros que tous nos beaux gentilshommes. Il est honnête et d’un désintéressement qui a fait citer son nom en proverbe ; extrêmement modeste, brave et intrépide, et l’allié le plus fidèle d’Europe. Bref, tous les habitants de ce pays déclarent que jamais on ne vécut sous un gouvernement plus doux que sous celui de Glengyle, qui ne fit jamais de tort à personne, pas même d’un poulet. »

D’après ce curieux passage, il paraîtrait que ce fut Glengyle et non Stewart de Balloch, comme on le dit dans une note de Waverley, qui commanda la garnison de Doune. Balloch pouvait cependant avoir succédé à Mac-Gregor dans cette place.



  1. Nom d’un journal du soir. a. m.
  2. La bourse. a. m.
  3. On ne sait pas à qui cette lettre est adressée. a. m.
  4. Une des îles des Hébrides. a. m.
  5. Cette curieuse épître est copiée sur une narration authentique des prostrés du maréchal Wade dans les Highlands ; communiquée par le célèbre antiquaire feu George Chalmers, esquire, à M. Robert Janeison, du greffe d’Édimbourg, et publiée dans l’appendice d’une édition des Lettres de Bart écrites du nord de l’Écosse, deux volumes in-8o, Édimbourg, 1818. a. m.