Rondeaux (Christine de Pisan)/XXXIV

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XXXIV


J’en suis d’acort s’il vous plaist que je muire
Pour vous, belle, mais ce sera pechié ;
Car desservi n’ay que me doiez nuire.

Se vous voulez au fort me laissier cuire
En mon meschief sanz estre relachié,
J’en suis d’acort s’il vous plaist que je muire.

Car a vo vueil je me doy du tout duire,[1]
Et de voz laz, ou je suis atachié,
Ne partiray se me voulez destruire,[2]
J’en suis d’acort s’il vous plaist que je muire.

  1. XXXIV. — 7 B je me vueil du t. d. — A1 C. a vou v.
  2. — 9 S1 Ne me p.