Rutebeuf - Oeuvres complètes, 1839/Table des Matières

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TABLE DES MATIÈRES.


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DANS LES DEUX VOLUMES.


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Adam de la Halle, surnommé le Bossu d’Arras, auteur du Jeu de Robin et de Marion, p. 283, note 2, t. I ; — strophe de l’une de ses chansons où il cite le nom d’Aiol, p. 413 ; — poëme curieux d’Adam de la Halle sur Charles d’Anjou, p. 428 et suiv. ; — ce trouvère n’était pas bossu malgré son nom, p. 430 ; — erreurs de plusieurs écrivains à ce sujet, ib., note 1.

Adam (de l’Isle). Détails sur la famille de Ilse-Adam, p. 397, t. I ; — origine de ce dernier nom, ib ; — à dater de quelle époque elle y ajoute celui de Villiers, ib. ; — détails sur le bourg de l’Isle-Adam, ib. ;

Adenez, ou Adam-le-Roi, auteur du Cléomadès, d’Ogier-le-Danois, de Berte aus grans piés, de Buevon de Commarchis, etc., p. 352, t. I ; — il a pour collaboratrices au roman de Cléomadès, la reine de France, Marie de Brabant, et Blanche d’Artois, ib. ; — moyen singulier qu’il emploie pour cacher leur nom dans son ouvrage, p. 353 ; — découverte faite par l’éditeur de Rutebeuf de l’acrostiche dans lequel Adenez nomme ses deux collaboratrices, ib. ; — doutes qu’on avait conservés jusqu’ici à cet égard, p. 354 et 355.

Agoulant, héros du cycle carlovingien, nommé p. 144, t. 1 ; — analyse du roman qui porte son nom, ib. en note ; — Agoulant est tué par le duc Clares, p. 145, en note ; — Agoulant est nommé par Rutebeuf p. 235.

Aiol, héros du cycle carlovingien, nommé p. 102, t. I ; — nous possédons un roman de ce nom, ib. en note ; — comment Aiol fit son entrée à Poitiers, p. 284 ; — nom de son cheval, ib. ; — analyse du roman d’Aiol, p. 407 ; — passage d’Adam de la Halle dans lequel il est nommé, p. 413.

Alain de Lille, auteur de l’Anti-Claudien ; — détails sur lui, p. 430, note 3, t. II.

Albert-le-Grand, adversaire de Guillaume de Saint-Amour, p. 390, t. I.

Alexandre (de Macédoine), nommé par Rutebeuf p. 224, 285, t. I.

Alexandre IV. Conduite de ce pape dans les querelles de l’Université et des ordres, p. 384, t. I ; — il exile Guillaume de Saint-Amour, p. 388 ; — il est nommé p. 64, t. II.

Allégorie. Le goût des allégories, qui prit tant de faveur aux 14e et 15e siècles, perce déjà au 13e, t. I, p. 81, note 4 ; — poëme allégorique, p. 24 et suiv., t. II (La voie de Paradis) ; — autre poëme allégorique, p. 415 et suivantes.

Alphonse (comte de Poitiers), nommé par Rutebeuf comme son protecteur p. 19 et 20, t. I ; — complainte sur sa mort, p. 48 et suiv. ; — détails sur sa vie, ib. ; — il aime les ordres religieux, les pauvres gens et les chevaliers, p. 50 ; — détails à ce sujet, ib., note 2 ; — jurement habituel du comte de Poitiers, p. 51 ; — sa générosité envers les preud’hommes, ib. ; — nombreux détails à ce sujet, ib., note 1 ; — manière dont il rendait la justice, p. 52 ; — manière dont il tenait son hôtel, p. 53 ; — deuil et affliction causés par la nouvelle de sa mort arrivée devant Tunis, p. 54 ; — nommé de nouveau p. 93 ; — id., p. 103 ; — éloge de ce prince, p. 138 ; — sa piété vantée par Rutebeuf, p. 146 ; — détails biographiques sur ce prince, p. 370.

Amour (Guillaume de Saint-), nommé dans le titre de deux complaintes sur son exil, t. I, p. 71 et 78, et dans le courant de ces pièces, p. 71, 75, 76, 79 ; — détails sur l’exil de Saint-Amour et discussion sur ce sujet, p. 72 ; — motifs de cet exil, donnés par Rutebeuf, p. 73 ; — paroles de Guillaume au roi, p. 75 ; — proposition qu’il fait de s’expliquer sur ce qu’on lui reproche, devant le roi, les princes et les prélats, et de s’en rapporter à leur jugement, p. 76 ; — défense que fait le pape de communiquer avec Guillaume, même par lettres, ib. ; — Allusion à son exil, p. 79 ; — il est nommé, ib. ; — il vit retiré dans son pays natal, à Saint-Amour, p. 81 ; — à quel prix il aurait eu la paix, selon Rutebeuf, s’il eût voulu, p. 83 ; — nommé p. 191 ; — motif pour lequel les Jacobins le firent censurer à Rome, p. 192 ; — l’Église s’avilit en le laissant censurer, p. 192 ; — allusion supposée à Guillaume de Saint-Amour, p. 205 ; — les Dominicains l’accusent comme calomniateur, p. 384 ; — il offre de se disculper en pleine église des erreurs qu’on lui attribue, p. 385 ; — opinion inexacte sur son traité Des périls des derniers temps, p. 386 ; — Guillaume est envoyé à Rome par l’Université, p. 387 ; — son courage dans cette mission, p. 388 ; — Alexandre IV l’exile de France, p. 389 ; — il se retire dans sa ville natale, à Saint-Amour en Franche-Comté, ib. ; — état actuel de cette ville, ib ; — son retour triomphant à Paris, p. 390 ; — passage du Roman de la Rose qui le concerne, p. 391 ; — éditions de ses œuvres, et détails à ce sujet, p. 392 et 393 ; — arrêt contre ceux qui les imprimeront, p. 394 ; — Ms. laissé par l’abbé de Tillemont sur Guillaume de Saint-Amour, ib. ; — M. Daunou chargé de sa notice dans l’Histoire littéraire de la France, ib. ; — il est nommé p. 64, t. II ; — allusion à son exil, ib. ; — à son procès, p. 65 ; — il est nommé, ib.

Ambroise (saint), nommé comme écrivain p. 420, t. II.

Amende. Un évêque pouvait prononcer une amende contre un prêtre, p. 276, t. I ; — détails à ce sujet, ib. note 1.

Angeliers, l’un des héros des romans carlovingiens ; nommé p.97, t. I ; — détails sur sa filiation, sur sa famille, sur ses exploits avec Guillaume-au-court-nez, p. 97.

Animaux. Noms de ceux qui se trouvent dans le royaume de Prestre-Jehan, p. 446, 456, t. II.

Anseau ou Encel de L’Isle, nommé encore Ancéel dans le titre de la complainte qui porte son nom, p. 87 ; — nommé de nouveau p. 88 ; — détails sur sa vie, p. 396 ; — sur sa famille, ib.

Anti-Claudien (l’), poëme d’Alain de Lille, nommé p. 430, t. II.

Architrenius, poëme de Jean de Hanville, nommé p. 429, t. II.

Archevêque, nom de l’auteur du petit poëme intitulé La mort Larguece, p. 477, t. II.

Aristote. Pièce sur ce philosophe, p. 285, t. I ; — il est nommé p. 426, t. II ; — ses différents ouvrages sont aussi nommés p. 427 ; — détails sur eux, ib., note 1.

Arts (les Sept-). Détails sur les Sept-Arts au 13e siècle, p. 73, note 2 ; — poëme sur les Sept-Arts, p. 415, t. II ; — leur division en trivium et quadrivium, p. 419, note 2.

Artois (le comte d’), frère de saint Louis, nommé p. 138, t. I. (Voyez Charles d’Anjou.)

Artus (le roi Artus). Allusion à ce prince, p. 209, t. I ; — citations à son sujet, ib., note 4 ; — nommé p. 416, t. II, note 1.

Asséur ; mot qu’il faut entendre dans le sens de assuré, tranquille, et non de Assuérus, p. 38, t. I.

Audigier, personnage grotesque avec lequel on a fait un fabliau ; il est nommé par Rutebeuf p. 283 ; — détails sur lui tirés du roman d’Aiol et du Jeu de robin et Marion, note 1, ib. ; — ses aventures, sa filiation, etc., ib.

Augustin (saint), nommé comme écrivain p. 420, t. II.

Augustin (ordre de Saint-). Reproches que lui fais Rois de Cambray, p. 445, t. I.

Avarice. Son portrait allégorique, p. 31, et 472, t. II.

Aveugles ou Quinze-Vingts (les). Saint Louis fondateur de leur établissement, qui en contient trois cents, p. 163, t. I ; — lieu où cette maison était située ; — dons que lui fait le roi ; — opinion erronée de Belleforest que saint Louis aurait fondé cet hôpital pour des chevaliers privés de la lumière par les Sarrasins ; — réfutation de cette opinion par Fauchet, p. 163, note 3 ; — coutume des aveugles de se promener dans Paris ; — si le feu prend à leur ordre, le roi aura davantage à refaire, p. 164 ; — appelés par Rutebeuf ordre des non-voianz, p. 173.

Bar (sur Seine et sur Aube), ces deux villes sont nommées p. 42, t. I ; — détails sur elles, p. 351 ; — leur état quand Thibaut IV en prit possession, ib. ; — fondations qu’y fait Thibaut V, ib. ; — passage de Froissart à leur sujet, ib.

Barrés (les). Rutebeuf fait malicieusement remarquer que les Barrés ou Carmes demeurent près des Béguines, p. 159, t. I ; — explication du nom de Barrés, ib., note ; — leur établissement en France, ib. ; — on les transporte des Célestins à la place Maubert, ib. ; — les Barrés sont gras et gros, p. 172 ; — nommés p. 242 ; — reproche qui leur est fait relativement aux femmes, p. 450.

Bataille. Titre donné par Rutebeuf à son Dit des vices et des vertus, p. 56, t. II ; — id., p. 415, à une autre sur les VII arts.

Baudoin, frère de Godefroi de Bouillon, nommé p. 98, t. I ; — incertitude à ce sujet, ib., en note ; — nom que lui donne Rabelais, ib.

Béatrice. Allusion à cette princesse, p. 238, t. I ; — elle était fille de Thibaut, comte de Champagne, et femme de Hugues VI, duc de Bourgogne, ib., en note.

Beaujeu (Guillaume de), grand-maître du Temple, nommé p. 122, t. I ; — détails sur ce personnage, ib., en note ; — sa défaite, sa blessure, sa mort, ib.

Bède, nommé p. 420, t. II.

Béguines. Les Béguines demeurent près des Barrés ou Carmes, p. 159, t. I ; — il n’y a que la porte à passer, ib. ; — c’est un ordre dont on peut sortir pour prendre un mari, p. 160 ; — on ne peut pas les empêcher d’avoir la chair tendre, ib. ; — origine des Béguines ; — ce que dit Pierre Coens sur leurs vœux de chasteté, ib. ; — les Béguines ont de larges robes, et elles font dessous des choses qu’on n’ose pas dire, p. 173 ; — pièce satirique dirigée contre elles, p. 186 ; — opinion à leur sujet de Thomas de Cantimpré, ib., note 1 ; — legs dérisoire que leur fait Villon dans son testament, ib. ; — allusion à leurs rapports avec les Jacobins, p. 194 ; — reproche que leur adresse Rutebeuf, p. 242 ; — allusion à leurs rapports avec les Barrés, p. 451 ; — éloge et critique des Béguines, p. 229, t. II.

Belin Framin, régent ès-arts, est envoyé à Rome avec Guillaume de Saint-Amour pour défendre l’Université, p. 387, t. I.

Benoît (messire), nommé par Rutebeuf, qui dit tenir de lui une histoire, p. 302, t. I ; — erreur de Méon à ce sujet, ib, ; — ignorance où l’on est sur ce personnage, ib.

Bernardin-le-Sauvage, auteur de l’ouvrage intitulé Le Doctrinal Sauvage ; il est nommé p. 430, t. II.

Bernart, personnage du Roman du Renart (l’âne). Nommé p. 200, t. I ; — ignorance où l’on est du personnage qu’a voulu sous ce nom désigner Rutebeuf, ib,. 467.

Blanchart de Vitré (saint), nommé p. 34, t. II.

Blanche (la reine). Rapprochement entre elle et la mère de Thibaut de Navarre, p. 41, t. I, note 2 ; — Rutebeuf ne nomme nulle part la reine Blanche ni ne fait allusion à elle, p. 420 ; — conséquences à tirer de ce silence, ib.

Blanche d’Artois, nommée par Adenès comme ayant participé au roman de Cléomadès, p. 352 ; — curieux détails à ce sujet, p. 353 ; — acrostiche formant le nom de cette princesse dans le roman de Cléomadès, ib.

Blois (le comte Jean de). Nommé p. 61, t. I ; — id. p. 150 ; — détails sur ce prince, p. 372.

Boèce, nommé p. 427, t. II.

Bohémond, fils de Robert Guiscard, l’un des chefs de la première croisade, nommé Briémons par Rutebeuf, p. 122, t. I.

Bourgogne (le comte Philippe de). Allusion à ce prince, p. 114, t. I ; — détails sur lui, ib., en note.

Briche (le jeu de la), mentionné p. 209, t. I ; — explication de ce jeu, ib., note 1.

Brichemer. Pièce sur ce personnage, p. 208, t. I ; — opinion de Legrand d’Aussy sur le mérite de cette pièce, ib., note 1 ; — opinion de l’éditeur sur Brichemer, ib., note 2.

Broce (Pierre de la), chambellan de saint Louis et de Philippe-le-Hardi ; allusion supposée à son jugement et à sa chute, p. 82, t. I ; — conjecture touchant la complainte et le jeu qui portent son nom, ib., note 1.

Carlion, ville du pays de Galles, nommée p. 39, t, II ; — différents noms qu’on lui donne, ib., en note ; — citations à son sujet, ib.

Carole (la), danse (chorea). On l’interdit par pénitence, p. 105, t. I ; — allusion à cette prohibition, p. 269.

Chabaille, a donné La Dispute de Renart et de Peau-d’oie dans son supplément au Roman du Renart, p. 212, t. I.

Chanoines. Opinion satirique de Rutebeuf à leur sujet, p. 220 et 221, t. I ; — s’ils croyaient revenir de la messe sans argent ils n’y mettraient jamais les pieds, p. 221 ; — rapprochement entre ces vers et un passage de Racine, ib., note 1 ; — chanoines séculiers, peu généreux envers leurs amis, mais beaucoup envers leurs amies, p. 239 ; — chanoines de Saint-Augustin ; — leur vie, ib. ; — reproche général que Rutebeuf fait aux chanoines, p. 1, t. II.

Chante-Pleure (la). Nommée p. 89, t. I ; — id. p. 109 ; — poëme sur la Chante-Pleure, p. 398.

Charlemagne, nommé p. 106, t. I ; — allusion à ce prince, p. 235.

Charles d’Anjou, comte d’Artois, frère de saint Louis. Allusion faite par Rubebeuf à ce prince, t. I, p. 113 ; — id. p. 138 ; — id. p. 139 ; — pièce sur ce prince et son expédition d’Italie, p. 143 ; — détails sur lui, ib. en note ; — il défait Conradin, p. 144, en note ; — état de la Sicile sous sa domination, p. 425 ; — passage du Roman de la Rose relatif à ce prince, p. 427 ; — poëme d’Adam de la Halle sur sa vie, p. 428.

Charlot, personnage de ce nom mis en scène par Rutebeuf, p. 212 et suiv., t. I ; — détails à son sujet, p. 215, note 3 ; — autre personnage de ce nom, ou le même avec la qualification de Juif, p. 289.

Chartreux (les). Rutebeuf fait leur éloge, p. 167, t. I ; — ils quittent Gentilly, où ils habitaient, et se rapprochent de la ville ; — saint Louis leur accorde Vauvert, note 3, ib. ; — Rutebeuf dit qu’ils ont bien fait de quitter leur ancienne demeure, où ils étaient en danger, p. 168 ; — la Bible au seignor de Bèze et celle de Guiot de Provins disent beaucoup de bien d’eux, ib., en note ; — leur éloge, p. 444.

Chateau-Landon. Proverbe auquel donne lieu l’esprit moqueur des habitants de cette ville, p. 80, t. I ; — plusieurs citations relatives à ce sujet, ib., note 1.

Chemise. Il y a des ordres religieux qui vont sans chemise, p. 158, t. I ; — ce sont les Jacobins, p. 178, vers 2 ; — allusion à l’usage d’être privé de ce vêtement, p. 206.

Chenillier, nommé t. I, p. 98 ; — explication au sujet de ce mot, nom corrompu d’un prince arabe, et passage curieux des Annales de saint Louis au sujet de ce prince, p. 406.

Chevalerie. Critique de la chevalerie, p. 224, t. I ; — ses jours de fête sont passés, ses Roland et ses Oliviers ont été noyés dans un vivier, ib. ; — éloge de la chevalerie, p. 230 ; — l’ancienne valait mieux que la nouvelle, ib. ; — si le siècle n’est pas preux, c’est qu’un loup blanc a mangé tous les bons chevaliers, p. 231.

Chirurgiens. Détails sur les chirurgiens au 13e siècle, p. 345, t. I ; — ils forment une corporation distincte de celle des médecins, ib.

Chrétien, chanoine de Beauvais, compagnon de Guillaume de Saint-Amour, p. 386, t. I ; — sa réconciliation avec les Dominicains, p. 388, note 2 ; — détails sur lui, p. 60, t. II ; — nommé par Rutebeuf, p. 64, comme étant mort récemment.

Cîteaux (l’ordre de). Éloge de cet ordre, p. 240, t. I ; — ses membres se livrent au commerce, p. 241 ; — leur éloge, p. 443.

Claudien, nommé p. 418, t. II ; — id., p. 421.

Clément iv. Réponse de ce pape à l’examen du traité Des périls des derniers temps, que sollicitait de lui Guillaume de Saint-Amour, p. 390, t. I.

Clément v. Pièce à l’occasion de ses bulles, appelées Clémentines, p. 448, t. I.

Clercs. Reproches qui leur sont adressés par Rutebeuf, p. 118, t. I ; — id., p. 129 ; — ont-ils loyalement gagné l’argent qu’ils possèdent ? p. 149 ; — il y a des clercs qui plaident pour autrui et vendent leur langue, p. 221 ; — c’est le seul passage de Rutebeuf où il soit question des avocats, p. 222, note 1 ; — remarques à ce sujet, ib. ; — reproches que fait Rutebeuf aux clercs, p. 227 ; — id., p. 1, t. II.

Coinsy (Gauthier de). Auteur d’une légende de Théophile en vers, p. 269, t. II.

Colère. Portrait allégorique de la Colère, p. 33, t. II.

Colin Muset. Fort jolie chanson de ce trouvère, citée p. 10, note 2, t. I ; — il y fait des reproches à un comte de ne lui rien avoir donné, et le prie d’être plus courtois, car sa femme ne rit pas quand il rentre bourse dégarnie ; — accueil gracieux qu’on lui fait dans le cas contraire, p. 10 et 11, ib.

Conjuration. Paroles d’une conjuration diabolique, p. 85, t. II.

Conrad de Marbourg, confesseur de sainte Élisabeth de Hongrie, nommé p. 170, t. II ; — id., 197 ; — id., 205 ; — appartenait à l’ordre de Saint-Dominique, p. 359 ; — il persécute les Stadings, ib. ; — il périt assassiné, ib.

Conradin. Compétiteur de Charles d’Anjou au trône de Sicile, t. I, p. 144 ; — passage du Roman de la Rose à son sujet, p. 427.

Constantinople. Complainte touchant la prise de cette ville par les Grecs sur les Latins, p. 100, t. I ; — époque de la composition de cette pièce, ib., en note.

Coramin pour Karismin. Nom de peuple (les Karismins) ; se trouve p. 98, t. I ; — détails à ce sujet, p. 405.

Cordeliers ou frères mineurs, ordre religieux, nommé p. 97, t. I ; — reproches que Rutebeuf fait à ses membres, p. 105 ; — moquerie que leur adresse Jacques Gielée dans son poëme de Renart le nouvel, p. 105, en note ; — faveur dont ils jouissent auprès de saint Louis au détriment des chevaliers, p. 107 ; — un d’eux a fait dernièrement un livre que blâme Rutebeuf, p. 162 (l’Évangile éternel. Voyez ce mot) ; — pièce sur les Cordeliers, p. 180 ; — il y a parmi eux des fils de rois et de comtes, ib. ; — explication de leur nom, p. 180, note 3 ; — ce que signifie la corde dont ils s’entourent, p. 181 ; — on les appelle Mineurs, ib. ; — querelle des Cordeliers avec un couvent de femmes, p. 182 ; — obscurité des vers de Rutebeuf et manque de renseignements historiques à ce sujet, ib., note 1 ; — hypothèse de l’éditeur, ib. ; — Ils changent de demeure, p. 184 ; — ils bâtissent de riches maisons, p. 241 ; — ils avaient un couvent à Pontoise, p. 267 ; — complainte sur les Cordeliers, p. 461 ; — allusion à leurs commencements, p. 58, t. II ; — Rutebeuf leur reproche de chercher à surprendre les secrets, p. 62.

Couci (le sire de), nommé p. 61, t. I ; — détails sur ce personnage, p. 373.

Crevier. Ce qu’il dit dans son Histoire de l’Université de Paris sur Guillaume de Saint-Amour et ses collègues, p. 388, note 2, t. I.

Croisades. Exhortation énergique en faveur des croisades, p. 61, t. I ; — pièce qui leur est relative, p. 91 ; — Rutebeuf excite les rois et les grands à les entreprendre, ib. et p. 92 ; — appel qu’il fait à saint Louis à ce sujet, p. 93 ; — au comte de Poitiers, ib. ; — id. p. 100 et suivantes, dans la Complainte de Constantinople et la Nouvelle complainte d’outre-mer ; — moyen d’envoyer des défenseurs à la Terre-Sainte indiqué par Rutebeuf, p. 118 ; — pièce importante sur les croisades, p. 124 ; — raisons qu’on donnait au 13e siècle pour et contre elles, p. 125 et suiv. ; — à quoi bon se réduire à la pauvreté pour aller outre-mer ? p. 127 ; — ne peut-on gagner le ciel sans cela ? p. 128 ; — non : il faut tout sacrifier pour Dieu, ib. ; — c’est ce qu’a fait le roi, p. 130 ; — vœux du poëte en faveur de la croisade de Tunis, p. 136 et suiv. ; — opinion de l’éditeur sur la manière dont la croisade de 1248 dut être accueillie en France, p. 421 ; — comment dut l’être celle de 1270, ib., note 1 ; — opinion de Pasquier sur les croisades, p. 466 ; — critique de Rutebeuf contre les croisades, p. 59, t. II.

Croisés (ordre des), nommé p. 450, t. I.

Denier (Dant). Personnification de l’argent ; expression qui signifie M. Denier (dominus, domnus Denier), p. 222, t. I ; — fabliau sous ce titre, imprimé déjà par l’éditeur de Rutebeuf, ib., note 2 ; — nommé dans une pièce de vers, p. 339.

Dents. Remède dérisoire pour guérir du mal de dents, p. 254, t. I ; — id., p. 470.

Desputisons, ou dispute. Mot employé pour désigner un genre de pièces particulier qui consiste en un dialogue, p. 124 et 212, t. I ; — opinion de Legrand d’Aussy au sujet de ces sortes de pièces, ib., note 1 ; — occasion pour laquelle fut composée la Desputoison du Croisé et du Descroisé par Rutebeuf, p. 419 ; — opinion erronée de Legrand d’Aussy à ce sujet, p. 420 ; — opinion personnelle de l’éditeur, p. 421 ; — raisons qui fixent de 1267 à 1270 la date de la Desputoison du Croisé et du non Croisé, p. 422 ; — Legrand d’Aussy la range au nombre des pièces de théâtre, p. 423 (voy. l’errata, fin du 2e vol.) ; — opinion personnelle de l’éditeur à cet égard, p. 424.

Divinité, nom de la théologie, p. 179, t. I ; — id. p. 59, t. II ; — id. p. 420 ; — détails à ce sujet, ib., note 3.

Doctrinal (le). Ouvrage d’Alexandre de Villedieu intitulé : Doctrinale puerorum, nommé p. 426, t. II.

Dominicains. Voyez Jacobins.

Donat, nommé p. 418, t. II ; — id., p. 425.

Durandal. Épée de Roland, nommée p. 145, t. I, en note.

Écoliers. Critique des écoliers, p. 155, t. I ; — leur manie de combattre, de porter des armes, p. 156 ; — leur pauvreté, p. 230 ; — désordres auxquels ils se livrent dans Paris, p. 439 ; — leur querelle avec les bourgeois en 1229, p. 440 ; — troubles qu’ils causent en 1251, p. 441 ; — injures qu’ils se prodiguent entre eux, p. 416, t. II, note 1 ; — titres honorifiques qu’ils se donnent, ib. ; — reproches que leur adresse Hélinand, p. 417.

Écoliers (le Val des). Ce que c’est que cette congrégation ; — par qui elle fut fondée ; — dons que lui fait saint Louis, p. 166, note 2, t. I ; — cet ordre a des rentes et demande l’aumône ; — cela amuse Rutebeuf ; — l’Université, qui eut pitié des membres qui le composaient lors de leur introduction, en est bien mal récompensée ; — elle trouve en eux peu d’amitié, p. 167.

Église (sainte). Tout le monde guerroie contre elle, p. 232, t. I ; — pièce sur sainte Église, p. 245.

Élisabeth de Hongrie (sainte). Sa vie rimée par Rutebeuf, p. 151 et suiv., t. II ; — ce travail est fait par ordre d’Isabelle, femme de Thibaut de Navarre, p. 152 ; — origine illustre de sainte Élisabeth, p. 358 ; — son mariage, ses malheurs, sa mort, sa canonisation par Grégoire IX, p. 359 ; — vie de sainte Élisabeth rimée par Robert de Camblinnuel, p. 360 et suivantes.

Envie. Portrait de l’Envie, p. 34, t. II ; — maux qu’elle produit, p. 36.

Érard de Valéry. Rutebeuf le cite comme ayant été en quelque sorte le précepteur, du moins pour ce qui regarde les armes, de Thibaut de Navarre, p. 46, t. I ; — il le nomme de nouveau comme le principal soutien de la Terre-Sainte dans la complainte du comte de Nevers, p. 60 et 61 ; — détails nombreux et inédits sur Érard de Valéry, tirés du Trésor des chartes, p. 360 ; — il est rescous dans un combat par son frère, p. 361 ; — il est fait prisonnier par le comte Florent et mis en liberté par l’entremise du comte d’Anjou, ib. ; — il retourne en Terre-Sainte, p. 362 ; — il quitte la Terre-Sainte, et aborde en Italie, où il aide le comte d’Anjou à vaincre Frédéric et Conradin, p. 362 ; — sa conduite à la bataille de Tagliacozzo, p. 364 ; — il se croise de nouveau en 1269, p. 366 ; — sa mort, p. 369 ; — envoi d’une chanson qui lui est fait par Gélibert de Berneville, p. 370 ; — mentionné dans une lettre de Geoffroy de Sargines, p. 380.

Estienne (Henri). Son opinion sur Guillaume de Saint-Amour, p. 388, t. I.

Estienne de Miaus. Chanson de ce trouvère sur les moines noirs, p. 239, note 5, t. I.

Eudes de Douai, docteur en théologie, compagnon de Guillaume de Saint-Amour, p. 386, t. I.

Eudes de Nevers, nommé dans le titre de la complainte sur sa mort, p. 55, t. I, et plus loin, p. 56 ; — détails nombreux sur sa naissance, son gouvernement, sa mort, etc., ib., note 1 ; — conduite qu’il tenait à Acre, p. 57 ; — combien la Terre-Sainte a perdu à sa mort, p. 58 ; — son cœur amené à Citeaux après sa mort, p. 59 ; — détails à ce sujet, ib., note 1 ; — il a pour successeur dans son comté Jean Tristan, fils de saint Louis, p. 60 ; — douleur qu’Érard de Valéry dut éprouver de sa mort, ib. ; — nommé dans la Complainte d’outre-mer comme étant mort à l’époque où la pièce fut écrite, p. 115 ; — nommé p. 138.

Évangile éternel (l’). Allusion au livre de ce nom, p.102, t. I ; — détails à ce sujet, note 2 ; — id., p. 162, vers 9e et suivants ; — attribué à Jean de Parme, général de l’ordre, ib., note 2 ; — Luc Wading dit que ce fut un autre Jean de Parme, ib. ; — Allusion supposée à l’Évangile éternel, p. 205 ; — ce livre est vanté par les Dominicains, p. 386 ; — passage du Roman de la Rose sur l’Évangile éternel, p. 451 ; — il est brûlé secrètement, p. 418.

Fabliaux. Nomenclature d’un assez grand nombre de fabliaux, p. 339, t. I.

Fauchet. Opinion erronée de ce savant sur Rutebeuf, p. 419, t. I.

Faucre, ou fautre. Mot qui se trouve p. 177, t. I, vers 4e ; — son explication, ib., note 2 ; — usage du faucre, et jusqu’à quand il dura, ib. ; — nom qui lui est donné par les Anglais, ib. ; — on en trouve un exemple dans l’armure de Boabdil (Musée d’Artillerie espagnol), ib.

Fauvel (le roman de). Nommé p. 340, t. I ; — définition de ce mot, ib., note 2.

Filles-Dieu (les). Dieu a des filles qui portent son nom, mais le poëte ignore si Dieu en sa vie a jamais eu de femme, p. 164, t. I ; — l’ordre des Filles-Dieu n’est que tromperie ; qui y vient aujourd’hui demain se marie, ib. ; — le roi a un grand nombre de filles ; il en engendre en quelque sorte, et celles-ci font de même, p. 165 ; — elles sont sept-vingts et plus, p. 173 ; — détails à ce sujet, ib., note 1 ; — reproches qu’on leur adresse, p. 450.

Flandre (le comte Guy de). Allusion à ce prince, p. 114, t. I ; — détails sur lui, ib., en note.

Fleuve. Fleuve des pierres, p. 251, t. I ; — id. p. 448, t. II ; — fleuve qui court toute la semaine et s’arrête le samedi, p. 461.

Fol-s’y-fie. Nom employé souvent par les trouvères comme celui d’un personnage allégorique, p. 436, t. II.

Fortune (la roue de). Pièce de ce nom insérée dans le recueil intitulé Jongleurs et Trouvères, mentionnée p. 39, t. I, en note ; — id., p. 89, en note.

François (saint). Nommé p. 180, t. I ; — il est fondateur des Mineurs ou Cordeliers, ib., note 3 ; — nommé p. 181.

Galien. Nommé p. 421, t. II.

Garnier (Eudes). Nommé p. 418, t. II ; — conjecture à son égard, ib., en note.

Gastodelle (Jean de) est envoyé à Rome avec Guillaume de Saint-Amour, p. 387, t, I.

Gauthier d’Arras. Auteur du Roman de l’empereur Éracle, cité p. 347, t. I.

Gauthier de Metz. Auteur de L’Image du Monde, dans lequel se trouve insérée la Légende de saint Brandaines ; quelques vers de lui sur la difficulté de la langue romane, cités p. 25, t. I, en note.

Gautier. Nom de l’auteur des deux Troveors ribaus, p. 333, t. I.

Geffroy de Paris. Auteur des Avisements du roi saint Louis, p. 107, t. I, en note.

Gélibert de Berneville, chansonnier du 13e siècle, p. 370, t. I ; — strophe de l’une de ses chansons, ib.

Godefroi de Bouillon. Nommé p. 97, t. I ; — occupation que lui donne Rabelais en enfer, p. 98, en note ; — nommé p. 122.

Grammaire. Personnage allégorique, p. 417 et suiv., t. II ; — définition de cette science, ib., note 1 ; — Charlemagne la fait peindre dans son palais, ib.

Grancolas. Auteur d’une histoire (supprimée) de la ville et de l’Université de Paris ; ce qu’il y dit de Guillaume de Saint-Amour, p. 391, t. I.

Grecisme (le). Ouvrage d’Ébrard de Béthune, auteur du 12e siècle ; — nommé p. 426, t. II ; — détails sur lui, ib., note 1.

Griesche (la). Mot employé dans le titre de deux pièces de Rutebeuf, p. 24 et 30, t. I ; — son explication, p. 24, note 1 ; — il pourrait désigner un jeu cité par Rabelais, ib. ; — Rutebeuf l’emploie aussi dans le sens de fardeau, charge, inconvénient, p. 28.

Guersoi. Mot composé qui se trouve p. 93, t. I ; — sens de ce mot, ib., note 3 ; — poëme qui porte ce titre, p. 435, t. II.

Guillaume, panetier du comte de Poitiers. Nommé p. 289, t. I ; — aventure qui lui arriva, p. 290.

Guillemites (les), ou Guillemins, quittent leur première habitation pour se rapprocher de Paris, p. 168, t, I ; — Rutebeuf parle d’eux, p. 174 ; — d’où leur vient leur nom, ib., note 1 ; — ils sont nommés p. 450.

Henri d’Andeli. Auteur de La Bataille des VII arts ; se nomme à la fin de cette pièce, p. 434, t. II.

Henri III, comte de Champagne et roi de Navarre ; son nom cité par Rutebeuf, p. 45, t. I ; — il épouse Blanche d’Artois, fille de Robert, frère de saint Louis, ib., en note ; — détails sur lui, sur sa femme, etc., ib.

Herbelin de Saint-Pol. Il fut à la fois homme, femme et cheval, selon la tradition, p. 473, t. I.

Herberie Rutebeuf (L’). Pièce fort curieuse sous ce nom, p. 250, t. I ; — autre pièce intitulée Erberie, p. 468.

Herbes. Vertus supposées de certaines herbes ; — lieux où on les cueillait, p. 251, t. I ; — id., p. 253 ; — vertu de l’ermoise, p. 257 ; — nom qu’on lui donne en Champagne, ib. ; — divers pays renommés pour leurs herbes, p. 469 ; — herbe Robert, p. 470 ; — hypothèse à son sujet, ib.

Herbiers, ou marchand d’herbes médicinales ; manière dont ils débitaient leur marchandise, p. 256, t. I ; — défense qui leur est faite en 1281, ib., note 1.

Hermins (frères). Nommés par Rutebeuf p. 174, t. I ; — ils sont une branche de l’ordre des hermites de saint Augustin, ib., note 1.

Hermites. L’ordre des hermites ; ses membres ne doivent point avoir d’autre monture qu’un âne, p. 443, t. I.

Hippocrate. Nommé, p. 421, t. II.

Homère. Nommé dans La Bataille des VII arts, p. 416, t. II ; — id., p. 426.

Horace. Nommé p. 426, t. II,

Hue (le comte Hue de Saint-Pol). Appelé par Rutebeuf le bon Hue, p. 61 ; — détails sur lui, p. 373.

Hypocrisie. Elle est parente d’Hérésie, p. 203, t. I ; — que lui importent ses ennemis ? elle a pour elle les baillis, les prévôts, les maires, p. 204 ; — Justinien est son sergent, ainsi que Gratien, ib.

Image du Monde (L’). Extrait de ce poëme concernant la grammaire, p, 417, t. II, note 1 ; — id., p. 418, note 2, concernant la logique ; — id., concernant l’astronomie, p. 424 ; — id. concernant la géométrie, ib. ; — id. concernant la musique, p. 425.

Injures. Liste de celles que s’adressaient entre eux les écoliers, p. 416, note 1, t. II.

Innocent iv. Bulle de ce pape contre l’Université, p. 383, t. I.

Isabelle, femme de Thibaut de Navarre, nommée p. 152, t. II ; — ce fut à sa prière que Rutebeuf rima la Vie de sainte Élysabelle, ib. ; — nommée p. 225.

Jacobins, ou Dominicains. Allusion à leurs querelles avec l’Université, p. 73, t. I ; — reproches que leur adresse Rutebeuf, p. 105 ; — discordes des Jacobins et de l’Université commencées en 1253, p. 151 ; — explication de leur nom, ib. ; — sujet de ces discordes, p. 152 ; — leur humilité lors de la création de leur ordre, ib. ; — son agrandissement, sa prospérité, ib. ; — bienfaits qu’ils reçurent de l’Université, p. 153 ; — les Jacobins sont à la fois rois et évêques ; ils sont également puissants à Rome et à Paris ; ils ont beaucoup d’argent ; qui ne les nomme exécuteurs de son testament perd son âme ; leur haine est à craindre ; — Rutebeuf, qui redoute sa tête fole, n’ose dire d’eux autre chose, si ce n’est qu’ils sont hommes, c’est-à-dire qu’ils ont beaucoup de défauts, p. 161 ; — pièce sur les Jacobins, p. 175 ; — quand ils parurent ils ne demandèrent d’abord qu’un peu de paille, aujourd’hui ils sont bien changés, p. 176 ; — citation satirique, tirée de Renart le Nouvel, sur les Jacobins, ib., note 2 ; — les Jacobins ont obtenu tant de deniers, ils ont eu tant d’aumônes et de legs, qu’en place de chétives maisons ils ont bâti des palais, p. 177 ; — allusion à leur querelle avec Guillaume de Saint-Amour, p. 191 ; — leur conduite quand ils viennent chez de pauvres prêtres, p. 193 ; — ils bâtissent de riches maisons, p. 241 ; — ils ouvrent deux chaires malgré l’Université, p. 382 ; — celle-ci les retranche de son corps, p. 383 ; — scènes de violence qui s’ensuivent, ib. ; — Guillaume de Saint-Amour les appelle entreurs furtifs des lits royaux, p. 386 ; — allusion à leur ordre, p. 444 ; — complainte sur les Jacobins, p. 461 ; — allusion à leurs commencements, p. 58, t. II ; — reproches que leur fait Rutebeuf de chercher à surprendre les secrets, p. 62.

Jacques Gielée. Auteur de Renart le Nouvel. Vers de ce poëte sur les Jacobins et les Cordeliers, p. 105, en note, t. I.

Jean de Paris. Rutebeuf dit qu’il tient de lui des détails sur la vie de Thibaut de Navarre, p. 46, t. I ; — il y a eu trois personnages de ce nom, savoir : Jean du Petit-Pont (Johannes parvi pontis), Jean Point-l’Ane (Pungens-asinum), Jean le Sourd (Johannes surdus), p. 355 ; — détails sur ce dernier, que l’éditeur croit être celui dont parle Rutebeuf, p. 356.

Jean de Saint-Morice, partisan des écoles d’Orléans. Nommé p. 418, t. II,

Jehan (prestre). Nommé p. 252, t. I ; — quelques mots sur son histoire, ib., note 1 ; — nos des Mss. qui contiennent sa légende, p. 443, t. II ; — lettre supposée de Prestre-Jehan à l’empereur Emmanuel, p. 444 et suivantes, touchant les merveilles de ses propres royaumes ; — id. en français, p. 454 ; — palais fantastique de Prestre-Jehan, p. 466.

Jérôme (saint). Nommé comme écrivain p. 420, t. II.

Largèce (la). Est représentée souvent comme personnage allégorique, p. 45, t. II ; — pièce intitulée de La Mort Largèce, p. 471 ; — portrait allégorique de Largèce, p. 472.

Laurent (saint). Allusion à son genre de mort, p. 161, t. I.

Legrand d’Aussy. Il a rendu de grands services à notre littérature, p. 419, t. I ; — opinion erronée de cet érudit sur une pièce de Rutebeuf, ib. ; — id. sur une autre (celle de Renart le Bestourné), p. 464 ; — réfutation de cet érudit par l’éditeur, p. 465.

Lincorinde (terre). Terre fantastique de ce nom, p. 253, t. I ; — ce nom est aussi celui d’une femme dans les romans carlovingiens, ib., note 4.

Logique (la). Paraît comme personnage allégorique, p. 418, t. II ; — définition de cette science, ib., note 2.

Louis (saint). Rutebeuf le prie de venir à son secours, p. 1, t. I ; — Rutebeuf lui fait savoir qu’il manque de pain, ib. ; — saint Louis donnait beaucoup aux ménétriers, p. 2, note 4 ; — les deux voyages de ce prince ont causé beaucoup de dommage au trouvère, p. 3 ; — allusion présumée à ce prince, p. 22 ; — appel que lui fait Rutebeuf en faveur de la Terre-Sainte, p. 61 ; — réponse qu’il fit à Guillaume de Saint-Amour, p. 75 ; — appel à ce prince en faveur des croisades, p. 93 ; — allusion à sa captivité pendant la première croisade, p. 94 ; — reproches que lui fait Rutebeuf de ne pas aimer les chevaliers, mais de leur préférer les ordres religieux, p. 107 ; — appel adressé par le poëte à saint Louis en faveur de la Terre-Sainte, p. 113 ; — allusion à ce prince et à son zèle pour la croisade, p. 130 ; — id., p. 137 ; — id., p. 139 et 140 ; — il aime beaucoup les Filles-Dieu, ce qui fait que les ordres religieux voient en lui un Alexandre et qu’après sa mort on parlera de lui pendant cent ans, p. 165 ; — allusion à saint Louis sous le nom de Noble le Lyon, qui, dans le poëme du Renart, représente le roi des animaux, p. 196, 197 ; — reproches d’avarice que Rutebeuf fait au roi, p. 198 ; — son entourage l’a gâté et son hôtel ressemble à un monastère, p. 201 ; — allusion aux enquêtes ordonnées par saint Louis à l’égard des baillis, p. 249 ; — allusion supposée au peu de générosité de ce prince, p. 285 ; — saint Louis écoutait volontiers les menétriers à table, p. 413, note 1 ; — il aimait aussi les œuvres littéraires, p. 414 ; — assemblées poétiques formées par ce prince, ib. ; — opinion erronée de Legrand d’Aussy sur ce prince, p. 56, t. II ; — saint Louis soutient les Jacobins et les Cordeliers, p. 61 ; — il est nommé comme vivant encore p. 62.

Lucain. Nommé, p. 426, t. II.

Macrobe. Nommé p. 427, t. II.

Mainfroi. Compétiteur de Charles d’Anjou au trône de Sicile, p. 143, t. I, note 1 ; — sa mort, p. 144 ; — passage du Roman de la Rose qui le concerne, p. 427.

Marchegai. Nom du cheval d’Aïol, p. 408, t. I.

Marcianus Capella, poëte du 5e siècle. Nommé p. 430, t. II.

Margos, ou Marguerite, femme de saint Louis ; — il est fait allusion par Rutebeuf au luxe de cette princesse, p. 238, t. I.

Marie de Brabant, femme de Philippe-le-Hardi. Nommée par Adenez comme ayant pris part à la composition du Roman de Cléomadès, p. 352, t. I ; — curieuse découverte à ce sujet, p. 353.

Marie l’Égyptienne (sainte). Sa vie rimée par Rutebeuf, p. 106 et suiv., t. II.

Martin iv (le pape). Son nom de cardinal est Simon de Brie, p. 236, t. I ; — détails à son sujet, ib., note.

Massieu (l’abbé). Opinion de cet écrivain relativement aux assemblées littéraires tenues par saint Louis, p. 414 et 415, t. I.

Médecine. Détails sur cette science, p. 345, t. I ; — id. p. 422, en note.

Ménestrels. On ne leur donne plus rien ; c’est un métier perdu, etc., p. 2, t. 1, note 4 ; — Louis IX était fort généreux pour eux. ib. ; — défense faite par le clergé d’écouler leurs déduits, p. 269 ; — leur usage d’aller aux fêtes et aux noces pour y offrir leurs services, p. 291 ; — détails à ce sujet, ib., note 1 ; — pièce sur eux, p. 341 et suivantes.

Michel (Francisque). Son opinion au sujet de l’ancienneté des romans de La Table ronde, p. 210, t. I.

Michelet. Citation de cet historien relative à l’état de la Sicile au 13e siècle sous les Français, p. 425, t. I.

Mineurs (frères). Les frères Mineurs ou Menus sont les Cordeliers (voyez ce mot), p. 471, t. I, en note ; — aventure attribuée à un frère Mineur, p. 260 et suiv. ; — leur éloge, p. 444 ; — pièce sur eux, p. 448.

Moines. Il y en a de blancs et de noirs, p. 218 ; — à quel ordre appartiennent chacun d’eux, ib., note 2 ; — ils sont riches, car ils achètent toujours sans rien vendre, p. 219 ; — il y a des Moines mendiants, ib. ; — citation à ce sujet empruntée au Dit des Crieries de Paris, ib., note 2 ; — haine des Moines mendiants entre eux, p. 220 ; — critique des Moines noirs, p. 239 ; — chanson d’Estienne de Miaus sur eux, ib., note 5.

Moniot. Auteur du Dit de Fortune, p. 436, t. II ; — pensée de son Dit empruntée par Villon, ib.

Monmerqué. Opinion de M. Monmerqué sur le théâtre au moyen âge ; voy. t. II, à l’article Omissions et errata.

Montalembert (M. de). Auteur de l’Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, p. 151, t. II ; — liste empruntée à son ouvrage des principales sources imprimées et manuscrites touchant la vie de sainte Élisabeth, p. 357.

Montpellier. Réputation de l’école de médecine de Montpellier au 13e siècle, p. 345, t. 1 ; — id., p. 469 ; — id., p. 475.

Mouches (noires et blanches). Locution employée par Rutebeuf p. 26, t. I ; — il la répète p. 211 ; — son explication, ib., note 1.

Musars. Fou, insensé, bateleur ; — mot très-fréquent chez les trouvères, p. 160, t. II ; — Chastie-musart, expression très-commune aussi au moyen âge ; — pièce qui porte ce titre, p. 478.

Musique (la). Nommée avec quelques détails comme personnage allégorique, p. 425, t. II ; — détails sur elle, ib. ; — id. en note.

Naimes ou Naimon de Bavière, héros du cycle carlovingien. Nommé p. 107, t. I ; — détails sur sa famille, sur ses exploits, sur le rôle qu’il joue dans le Roman de Berthe, ib., en note.

Nevers (le comte Robert de). Allusion à ce prince, p. 114, t. I ; — id., p. 138.

Niceroles. Mot qui vient de nice, niceté (simple, simplicité), p. 150, t. 1 ; — donné dans un sens allégorique comme titre d’un poëme et comme nom d’une ville, p. 440, t. II.

Nicolas de Bar-sur-Aube, compagnon de Guillaume de Saint-Amour, p. 386, t. I.

Noble (le Lion). Désigne le roi, p. 196, 197, 198, 199, t. I.

Nonnains. Il y en avait de blanches, de grises et de noires ; — reproche d’immoralité que leur fait Rutebeuf, p. 242, t. I.

Ogier, paladin des romans carlovingiens. Nommé p. 106, t. I. ; id., p. 224.

Ordres religieux. Pièce sur les ordres religieux en général, et sur ceux de Paris en particulier, p. 158, t. I ; — il y en a qui ont des cottes grises, d’autres qui n’ont pas de chemises, ib. ; — pièce intitulée La Chanson des Ordres, p. 170 ; — il y a tant d’ordres que Rutebeuf ne sait qui les inventa, ib. ; — pièce sur les ordres religieux, p. 441.

Orgueil. Appelé allégoriquement par Rutebeuf le gendre de Félonie, p. 28, t. II.

Philippe-le-Hardi. Ce prince est nommé p. 138, t, I ; — allusion à son expédition d’Aragon en 1285, p. 235 ; — allusion supposée à sa libéralité, p. 285.

Orléans (les écoles d’). Dissension entre elles et l’Université de Paris, p. 415. t. II.

Orri (maître). Nommé dans la complainte de Rutebeuf sur son œil, p. 18, t. I ; — détails sur ce personnage et rapprochement avec un autre passage de Rutebeuf, ib. ; — note 3 ; — nommé dans la pièce de Charlot le Juif, p. 294.

Ovide. Nommé p. 35, t. II ; — id., p. 430.

Paradis. Un vilain ne peut aller en paradis, p. 281, t. I ; — pièce intitulée La Voie de Paradis, p. 24, t. II ; — id. p. 227.

Parfait (les frères), auteurs de l’Histoire du Théâtre françois. Leur opinion sur les assemblées littéraires tenues par saint Louis, p. 414, t. I.

Paul (saint). Jeu de mots sur son nom, p. 3, t. I ; — nommé p. 190.

Paulin Paris. Son opinion au sujet de la priorité des Romans des douze Pairs sur ceux de La Table ronde, p. 120, t. I.

Périls. Traité des périls des derniers temps ; livre auquel coopéra Guillaume de Saint-Amour, p. 385 et 386, t. I ; — il est condamné par quatre cardinaux, p. 387.

Petit-Pont (Adam du). Nommé p. 422, t. II ; — détails sur lui, ib., note 2.

Perse. Nommé p. 418, t. II ; — id., p. 421 ; — id., p. 426.

Pie (les frères de la). Ordre religieux nommé par Rutebeuf p. 242, t. I ; — par qui sont-ils établis, ib., note 1, p. 243.

Pierre de Courtenai. Nommé p. 418, t. II.

Pierre Lombard. Nommé p. 422, t. II.

Pierres. Le fleuve des Pierres, p. 251, t. I ; — vertus de certaines pierres précieuses, p. 252 ; — pierre qui facilite l’accouchement et guérit la goutte, gardée précieusement par Charles V dans un coffre en cyprès dont il portait la clef, ib., note 3 ; — pierres précieuses qui se trouvent dans les royaumes de Prestre-Jehan, p. 446, t. II ; le fleuve des Pierres, p. 448 ; — pierres fantastiques, p. 460.

Platon. Nommé p. 417, t. II ; — id., p. 425 ; — id., p. 426.

Poin-l’Ane (Jean). Nommé p. 419, t. II ; — détails sur lui, ib., note 1.

Pol (le comte de Saint-). Nommé p. 61, t. I ; — détails sur ce prince, p. 373 et 374.

Porphyre. Nommé p. 427, t. II.

Portes. Coutume de manger en tenant les portes ouvertes ; elle était en désuétude aux 13e et 14e siècles, p. 2, note 4, t. I ; — id., p. 344.

Pouille. Pièces sur l’expédition de Charles d’Anjou en Pouille, p. 143 et 148, t. I.

Prêcheurs (frères). Ils sont très-simples dans leurs vêtements, mais ils n’en possèdent pas moins maints bons parisis, p. 171, t. I ; — les frères Prêcheurs ou Prédicateurs sont les Jacobins (voyez ce mot), ib., note 1.

Prélats. Énergique satire de leur luxe et de leur gourmandise, p. 95, t. I ; — id., p. 117 ; — id., p. 129 ; — menace que leur fait le poëte, p. 147 ; — ont-ils loyalement gagné l’argent qu’ils possèdent ? p. 149 ; — accord que vingt-quatre d’entre eux firent entre l’Université et les Jacobins, p. 191 ; — reproche que leur adresse Rutebeuf, p. 247 ; — reproches que leur fait Rois de Cambray, p. 445.

Prémontrés (les). Critique des religieux de ce nom, p. 241, t. I ; — époque de leur établissement, origine de leur nom et détails sur leurs vêtements, ib., note 2 ; — ils changent leurs abbés trop fréquemment, p. 442.

Priscien. Nommé p. 418, t. II ; — id., p. 426.

Provins. Cette ville est nommée p. 42, t. I ; — bienfaits de Thibaut le chansonnier et de son fils à l’égard de cette ville, p. 350.

Raoul de Builli, partisan de la logique. Nommé p. 418, t. II.

Raoul de Houdan, auteur du Songe d’Enfer, p. 334, t. I ; — id., de La Voie de Paradis ; — il est nommé p. 250, t. II.

Rhaimberge, femme de Turgibus et mère d’Audigier, p. 284, en note.

Repas universitaire. Allusion à cet usage, p. 421, t. I ; — détails à cet égard, ib., note 1.

Renart. Mot employé par Rutebeuf dans un sens allégorique p. 38, t. I ; — son explication, ib., en note ; — allusion au Renart, p. 154 ; — pièce satirique de Rutebeuf intitulée Renart le Bestourné, p. 196 ; — ce que fit Renart à Constantinople, ib. ; — il y a beaucoup de gens de cette espèce en France, p. 197 ; — détails sur cette pièce, p. 463 ; — opinion de Legrand d’Aussy à son égard, id., p. 464 ; — explication de la pièce intitulée Renart le Bestourné, p. 465 ; — motif secret de l’obscurité calculée de Rutebeuf dans cette pièce, p. 467, note 2.

Ribaus (les). Pièce sur les ribaus de la Grève, p. 211, t. I.

Robert de Blois. Vers de lui sur la coutume qui cessait au 13e siècle de laisser ouvertes à tout venant les salles de repas, p. 2, t. I, note 4.

Robert de Camblinnuel[1], religieux, auteur d’une Vie de sainte Élysabeth de Hongrie, en vers, à la fin de laquelle il se nomme, p. 412, t. II.

Robert-le-Nain. Nommé p. 419, t, II[2].

Rois. Reproche général que Rutebeuf fait aux rois, p. 1, t. II.

Rois de Cambray, auteur du Dit de la Description des Ordres religieux ; — d’où lui vient le nom de Rois, etc. ? p. 441, t. I.

Romans. Nomenclature d’un grand nombre de romans du moyen âge, p. 333, t. I ; — note à ce sujet, ib. ; — autre nomenclature, p. 340 ; — celui de l’empereur Éracle, entrepris pour le comte Thibaut de Navarre, p. 348.

Rome. Critique de Rome, prise comme personnification du pouvoir ecclésiastique, p. 233 et 234, t. I ; — la France est le pays qui lui obéit le mieux ; c’est pourquoi on lui tond sa toison, p. 236 ; — traits satiriques contre la cour de Rome, p. 71 et 72, t. II.

Roland. Nommé p. 93, t. I ; — id., p. 224 ; — id. p. 235.

Roneaus, personnage du Roman du Renart (le chien). Nommé p. 198 et 199, t. I.

Rutebeuf. Nommé dans le titre de la pièce sur sa pauvreté, p. 1, t. I ; — il s’adresse au roi, ib. ; — il vit de la charité d’autrui, ib. ; — il est pauvre et endetté, ib. ; — les voyages du roi outre-mer lui ont causé de grands dommages, en éloignant de lui les seigneurs, p. 3 ; — il tousse de froid, il bâille de faim ; il est sans cotte, sans lit, etc., ib. ; — il fait savoir au roi qu’il n’a pas de quoi avoir du pain, qu’il est à Paris au milieu de tous les biens sans qu’aucun d’eux lui appartienne, etc., ib. ; il est nommé dans le titre d’une pièce sur son mariage, p. 5 ; — quand il s’est marié, sa femme était pauvre et enceinte, ib. ; — elle n’est pas belle ; elle a cinquante ans ; elle est maigre et sèche ; p. 6 ; — Rutebeuf se nomme p. 7 ; — il ne craint pas les percepteurs d’impôts, tant il est pauvre ; il n’a pas de chemise, ib. ; — il n’a pas dans son hôtel deux bûches de chêne ; ses pots sont cassés et brisés, p. 8 ; — il n’est pas obligé de travailler des mains ; — on le reçoit mal chez lui lorsqu’il rentre sans rien rapporter, p. 9 ; — il n’ose frapper à sa porte lorsqu’il a les mains vides, ib. ; — son seul plaisir c’est l’espérance du lendemain, p. 10 ; — on dirait qu’il est prêtre tant il fait faire de signes de croix par ses œuvres, p. 11 ; — on doit bien les conter aux veillées, car il n’y en a pas de pareilles, ib. ; — Rutebeuf nommé dans le titre de la complainte touchant la perte de son œil, p. 13 ; — maux dont il est accablé, p. 14 ; — sa femme est accouchée d’un enfant, son cheval s’est brisé la jambe ; la nourrice veut de l’argent, sans quoi elle renverra l’enfant à la maison, etc., p. 15 ; — il n’a pas une douzaine de fagots pour l’hiver et son hôtellier veut être payé, p. 16 ; — ses amis sont devenus ingrats, p. 17 et 18 ; — il les envoie à maître Orri, ib. ; — il adresse sa complainte au comte de Poitiers, qui l’a secouru souvent, p. 20 ; — Rutebeuf est nommé dans le titre de la pièce intitulée La Paiz de Rutebuez, p. 21 ; — plaintes sur sa pauvreté, p. 24 et 25 ; — les dés le ruinent, p. 27 ; — il se nomme p. 33, dans le courant d’une pièce, et p. 35, dans le titre d’une autre ; — il dit qu’il veut quitter le métier de rimeur pour servir Dieu, car il s’est trop livré au jeu et au esbatements, ib. ; — il a fait des rimes et chanté sur les uns pour plaire aux autres, p. 36 ; — il dit tenir de maître Jean de Paris des détails sur la vie de Thibaut de Navarre, p. 46 ; — il se nomme dans la Complainte d’outre-mer, p. 95 ; — il déclare qu’il n’est pas homme de guerre, p. 101 ; — il se nomme à la fin de la nouvelle Complainte d’outre-mer, p. 123 ; — id., dans la desputoison de Charlot et du Barbier, p. 216 ; — id., p. 279 ; — id., p. 283 ; — id., p. 285 ; — id., p. 294 ; — id., p. 301, — id., p. 303 ; — il se nomme deux fois en jouant sur son nom, p. 329 ; — opinion erronée de Legrand d’Aussy sur l’espace de temps pendant lequel il vécut, p. 419 ; — id., p. 463 ; — il est nommé deux fois dans le titre d’une pièce et dans la pièce elle-même, p. 1, t. II ; — id., p. 25, à deux reprises ; dans le premier cas il joue sur son nom ; — allusion à sa misère, ib. ; — se nomme p. 35 ; — id., p. 47 ; — id., p. 58 ; — id., p. 59 ; — id., p. 67, à deux reprises ; — il fait des jeux de mots sur son nom, ib. ; — il se nomme p. 72 ; — id., p. 150, à deux reprises ; — id., p. 188 ; — id., quatre fois, avec des jeux de mots sur son nom, p. 225 ; — détails sur la vie de Rutebeuf ; — considérations sur sa poésie, etc. (Voyez la préface.)

Sacs ou Sachets (frères). Leur pauvreté, leur établissement par saint Louis, p. 162, t. I ; — dons que leur fait ce prince, droits qu’il leur accorde, id. ; — lui seul les soutient ; — s’il meurt, ils retourneront à la charrue, p. 163 ; — les frères Sacs ressemblent à des vachers qui sortent de leur village, p. 172 ; — ils sont nommés p. 242.

Saint-Germain-l’Auxerrois (église de). Nommée p. 212, t. I.

Sainte Marie l’Égyptienne. Allusion à cette sainte, p. 37, t. I.

Salerne (Mme  Trote de). Nom d’un personnage fantastique, p. 256, t. I.

Sargines (Geoffroy de). Nommé dans le titre de la complainte qui porte son nom, p. 64, t. I ; — dans le courant de la pièce, p. 65 et 69 ; — Rutebeuf fait de lui très-grand cas, ib. ; — il le regarde comme un des bons chevaliers de France, p. 66 ; — bonté de Geoffroy de Sargines chez lui et sa valeur en présence de l’ennemi, ib. et p. 67 ; — son amour pour ses voisins pauvres, pour Dieu et pour le roi ; — sa conduite auprès de saint Louis, p. 68 ; — courage qu’il inspire à ses troupes, p. 69 ; — Geoffroy de Sargines nommé p. 95, 98, 109 ; — nommé dans la nouvelle Complainte d’outre-mer comme mort à l’époque où la pièce fut écrite, p. 115 ; — détails sur la baronnie de Sargines, p. 374 ; — citations de Joinville relatives à Geoffroy de Sargines, p. 375 ; — belle conduite de Sargines lors de la prise du roi, p. 376 ; — citations de Guillaume de Nangis relatives à Geoffroy de Sargines, p. 377 ; — le roi laisse Sargines en Terre-Sainte comme son lieutenant, p. 378 ; — à qui succéda Sargines, ib. ; — il est blessé dans un combat, ib. ; — défaite de ses gens au Carroublier, près d’Acre, ib. ; — il demande des secours pour la Terre-Sainte à l’Occident, p. 379 ; — lettre de reconnaissance d’une somme de 2000 livres empruntée par lui pour le service d’outre-mer, p. 380 ; — mort de Geoffroy de Sargines, p. 381 ; — histoire de la baronnie de Sargines jusqu’au 18e siècle, ib.

Sédulus. Nommé p. 426, t. II.

Sénèque. Nommé p. 430, t. II.

Simon de Brie. Nommé p. 236, t. I ; — détails sur lui, ib.

Sinner (Louis de). Savant helléniste, éditeur de la légende grecque de Théophile, p. 331, t. II.

Songe. Pièce qui est censée le récit d’un songe, p. 24, t. II ; — id., p. 66 et suiv. ; — id., p. 227.

Soudée (la). Ce que c’était que ce droit, p. 127, en note, t. I.

Tabar. Mot employé par Rutebeuf p. 33, t. I ; — employé de nouveau p. 42 ; — se trouve décrit dans Quentin Durward, ib. ; — il en est question aussi dans une dissertation du docteur Meyrick, ib.

Tancrède, l’un des héros de la croisade de 1096 — Nommé p. 98, t. I ; — id., p. 122.

Térence. Nommé p. 426, t. II.

Testaments. Particularité sur les testaments, p. 105 ; — id., p. 454, t. I ; — le clergé force les mourants à tester en faveur des pauvres, p. 455 ; — il s’empare des biens en cas de non testament, p. 456 ; — l’Université veut imiter cet exemple quand un écolier meurt intestat, p. 458 ; — passage du roman de Fauvel relatif aux testaments, p. 461.

Théâtre. Opinion de Legrand d’Aussy sur le théâtre, p. 212, t. I, note 1 ; — id. à propos de l’Herberie Rutebeuf, p. 250, note 1 ; — id., à propos de la Desputizon du croisé et du non croisé, p. 423 ; — opinion de l’éditeur de Rutebeuf à ce sujet, ib., p. 424, t. I ; — opinion de M. Monmerqué sur le théâtre. (Voyez Omission, p. 524 de ce volume.)

Théophile. Allusion à l’histoire de ce personnage, p. 2, t. II ; — id., p. 3 ; — pièce de théâtre qui porte son nom, p. 79 ; — détails sur Théophile, p. 260 ; — analyse de sa légende, p. 261 ; — catalogue des Mss. de diverses bibliothèques qui la contiennent, p. 262 ; — auteurs qui en ont parlé, ib. ; — passage du Miserere du Reclus de Moliens où il en est question, p. 263 ; — sa légende sculptée autour des églises, p. 265 ; — peinte à fresque, p. 267 ; — mise en vers par Gauthier de Coinsy, p. 269 ; — pièce intitulée La Prière de Théophile, p. 327 ; — sa légende en grec, p. 332 ; — remarques de M. Boissonnade sur cette dernière, p. 490.

Théophile (Le Miracle de). Cette pièce était peut-être déjà composée en 1260, p. 14, t. I ; — on doit la considérer comme une composition théâtrale proprement dite, p. 424.

Thibaut, roi de Navarre. Complainte sur ce prince, p. 40, t. I ; — détails biographiques sur lui, id., en note ; — désolation que sa mort cause dans ses états, p. 41 ; — sa naissance contrarie ses proches parents, id. ; — détails sur ce fait, ib. ; — générosité, valeur et piété du roi de Navarre, p. 42 ; — plaintes que font de sa mort la Brie, la Champagne, etc., ib. ; — éloge de sa conduite devant Tunis, p. 43 ; — manière dont il recevait les riches et les pauvres, ib. ; — deux fois par jour il faisait tremper la soupe pour nourrir les malheureux, p. 44 ; — il eut pour maître Érard de Valéry, p. 45 ; — allusion à ses croisades, p. 138 ; — id., p. 139 ; — éloge de ce prince par Gautier d’Arras, p. 347.

Thibaut de Navarre, dit le Chansonnier, père du précédent ; vers de lui sur le jugement dernier, rapprochés de ceux de Rutebeuf, p. 149, t. I, en note ; — allusion à ce prince, que Rutebeuf désigne par le nom de Renart, p. 196 ; — reproche de cupidité qui lui est fait, p. 466.

Thomas d’Aquin (saint). Son traité en réponse à celui des Périls des derniers temps, p. 390, t. I.

Tillemont. L’abbé de Tillemont a laissé des mémoires sur saint Louis et un travail sur Guillaume de Saint-Amour, p. 395, t. I.

Trébutien, membre de la Société des Antiquaires de Normandie ; on lui doit la publication de plusieurs pièces inédites, p. 251, t. I, en note.

Trinité (ordre de la). Rutebeuf respecte cet ordre, p. 165, t. I ; — détails sur cet ordre fondé sous Innocent III, ib. ; — il était défendu à ceux qui en faisaient partie de se servir de chevaux, ib. ; — nom bizarre qu’on leur donnait à cause de cela, ib. ; — les Trinitaires rachètent les captifs outre-mer, p. 166 ; — nombre de couvents qu’ils finirent par avoir et les armes qu’ils prirent, ib. en note ; — allusion à leur monture, p. 172.

Tristan (Jean). Fils de saint Louis, né à Damiette pendant la captivité de son père ; — nommé par Rutebeuf dans la complainte d’Eudes, comte de Nevers, auquel il succéda, p. 60, t. I ; — détails sur ce prince, ib., note 1.

Trouvères. Pièce sur les trouvères, p. 331 et suivantes, t. I ; — professions qu’ils joignaient quelquefois à celle de poëtes, p. 334 et 335 ; — id., p. 337 ; — id., p. 340.

Troyes (en Champagne). Nommée p. 42, t. I ; — splendeur de cette ville au moyen âge, p. 349.

Tunis. Pièce relative à l’expédition de saint Louis contre cette ville, p. 136 et suiv., t, I.

Turgibus. Seigneur de Cocuce, fils de Poitruce et père d’Audigier, p. 284, t. I ; — ses exploits dérisoires, ib.

Université. Discorde de l’Université et des Jacobins, p. 151 ; — sujet de cette discorde, p. 152 ; — querelles des clercs de l’Université entre eux, p. 155 ; — détails sur la querelle de l’Université et des Jacobins, p. 382 ; — ne pouvant obtenir justice du meurtre de plusieurs écoliers, l’Université suspend ses leçons, ib. ; — troubles qui en résultent, ib. ; — elle retranche les Jacobins de son corps, p. 383 ; — scènes de violences qui s’ensuivent, ib. ; — dissensions dans l’Université en 1266, p. 438 ; — pièce sur les dissensions entre l’Université de Paris et les écoles d’Orléans, p. 415 et suiv., t. II.

Verrière. La Vierge comparée à cause de sa virginité à une verrière, p. 8, t. II ; — id., p. 16 ; — note à ce sujet, ib. ; — même comparaison, p. 99.

Vers. Herbe qui guérit de la maladie qu’ils causent, p. 257, t. I.

Victor (ordre de Saint). Éloge de cet ordre, p. 443, t. I ; — id., p. 49, t. II.

Vierge (la). Singulier rôle donné quelquefois à la Vierge au moyen âge, p. 329, t. I ; — pièce en son honneur, p. 1, t. II ; — id., p. 7 ; — id., p. 9 ; — id., p. 19 ; — prière à la Vierge, p. 97 ; — id., p. 327.

Vilains. Satire contre les vilains, p. 280 et suiv., t. I.

Villeneuve (M. de). Son opinion sur Renart le Bestourné, p. 467, t. I.

Villon. Citation d’un passage de lui, p. 16, t. I, note 2 ; — rapprochement entre une pensée du Dit de Fortune, par Moniot et un passage de Villon, p. 436, t. II.

Virgile. Nommé p. 426, t. II.

Yaumont. Héros du cycle carlovingien, fils cadet d’Agoulant, nommé p. 144, t. I ; — détails sur sa mort, p. 145 en note ; — nommé p. 235.

Ysengrins. Personnage du Roman du Renart (le loup), nommé p. 200, t. I.

Ysidore (saint). Nommé comme écrivain p. 420, t. II.

Ytiers de Rains. Nommé p. 185, t. I ; — ignorance de l’éditeur à son sujet, ib., note 1.



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  1. J’ai oublié de dire en note que ce pourrait bien être Robert Paululus que notre auteur, à cause de son nom, appellerait Robert-le-Nain, prêtre du diocèse de Cambrai qui écrivit au 12e siècle. (Voyez mon édition particulière de La Batailles des VII arts.)
  2. Note Wikisource : voir la note précédente