Sonnets Gaillards et Priapiques/Alix estant sur le retour
Alix estant sur le retour
De son âge déjà passée,
Avoit banny de sa pensée
Tout dessein de faire l’amour
Alors qu’un Bougre de la Cour
Pour son fils eût l’âme blessée,
Et baisa d’une chaude arsée
Ce mignon plus beau que le jour.
La Nature ne s’en put taire
Et cette généreuse Mère.
Qui jamais ne craignit de v.,
S’écria, luy livrant batailles,
Pren mon c.n laisse-la mon fils,
Il m’est plus cher que mes entrailles.