Sonnets Gaillards et Priapiques/En fin, vous m’offensez de faire ainsi la sotte,

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Sonnets gaillards et priapiquesBibliothèque internationale d’édition (p. 17).


En fin, vous m’offencez de faire ainsi la sotte,
Il faut résolument que vous me contentiez,
Et sans tant de discours que vous me permettiez
Qu’en ce lieu flanc à flanc contre vous je me frotte.

En deussiez vous crever, je vous prendray la motte,
Défendez vous des dents, et des mains et des pieds,
Il faut que je vous foute, ou que vous me foutiez,
L’arrêt en est donné ; troussez-moi votre cotte.

Vous voyez ce gros v. que je ne puis domter,
Tout au milieu du c., je vous le vais planter,
Vous avez beau crier, c’est un point necessaire.

Dans un si beau dessein, je suis trop engagé ;
Maintenant si j’ay tort ou raison de le faire
Nous l’examinerons quand j’auray déchargé.