Sonnets Gaillards et Priapiques/Pour foutre un pauvre coup, mon dieu qu’on a de mal !

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Sonnets gaillards et priapiquesBibliothèque internationale d’édition (p. 20).


Pour foutre un pauvre coup, mon Dieu qu’on a de mal !
Mon v. ne sauroit faire assaut qu’il ne s’enferre,
On court bien du hazard à faire tant la guerre ;
Mais par dieu le Bordel est bien aussi fatal.

Mon v. est devenu plus clair que du crystal,
Et boursoufflé par tout d’un venimeux caterre (sic)
Quand il pense cracher son apostume à terre
Une carnosité luy bouche le canal.

Barbier, ton industrie et ton expérience
Me coute trop d’argent et trop de patience,
Mon v. depuis deux mois boit par jour un écu ;

Nature a mis le mal bien près de son remède,
Celuy qui fout en c. n’est pas si loin du Cu,
Qu’il ne le puisse un jour invoquer à son ayde.