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de la comtesse. Nul bruit jamais |
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ne trouble le silence de cette demeure. On y |
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respecte la méditation du patriarche. |
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Par l’escalier de bois, dont les marches |
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gémissent sous les pas, je redescends au rez-de-chaussée. |
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C’est partout la même {{tiret|simpli|cité}} |
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Version du 31 juillet 2010 à 11:02
sur la même ligne, en ordre hiératique, comme la frise d’un temple, dix portraits d’ancêtres, dont le temps a satiné les couleurs, et qu’enferment dix cadres pareils, brunis par les années. Dans un coin, une grande table ronde, que recouvre un tapis de laine, et un canapé où quatre personnes tiendraient à l’aise ; le long des murs, des chaises ; tirée vers une extrémité, la table rectangulaire des repas, que ne quitte point sa nappe, avec le samovar important ; contre une paroi, un piano à queue habillé de moleskine ; à côté, une petite table où s’empilent des journaux, des livres de toutes langues, des morceaux de musique. A droite du piano, une porte conduit dans un petit salon, puis au cabinet de travail du maître ; une autre, à gauche, à un vestibule où débouche l’escalier, et qui mène à un second salon et à l’appartement de la comtesse. Nul bruit jamais ne trouble le silence de cette demeure. On y respecte la méditation du patriarche.
Par l’escalier de bois, dont les marches gémissent sous les pas, je redescends au rez-de-chaussée. C’est partout la même simpli-