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Tu épies mon coeur, |
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Jaloux que tu |
Jaloux que tu es ! |
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t’introduire dans mes pensées |
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t'introduire dans mes pensées |
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Que veux-tu |
Que veux-tu écouter ? |
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Que veux-tu extorquer, |
Que veux-tu extorquer, |
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toi qui tortures! |
toi qui tortures ! |
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toi |
toi — le dieu-bourreau ! |
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Ou bien, dois-je, pareil au chien, |
Ou bien, dois-je, pareil au chien, |
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me rouler devant toi? |
me rouler devant toi ? |
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m’abandonnant, ivre et hors de moi, |
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t’offrir mon amour — en rampant ! |
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En vain! |
En vain ! |
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Frappe encore! |
Frappe encore ! |
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toi le plus cruel des aiguillons! |
toi le plus cruel des aiguillons ! |
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Je ne suis pas un chien |
Je ne suis pas un chien — je ne suis que ton gibier, |
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toi le plus cruel des chasseurs! |
toi le plus cruel des chasseurs ! |
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ton prisonnier le plus fier, |
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brigand derrière les nuages... |
brigand derrière les nuages... |
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Parle enfin, |
Parle enfin, |
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toi qui te caches derrière les éclairs! Inconnu! parle! |
toi qui te caches derrière les éclairs ! Inconnu ! parle ! |
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Que veux-tu, toi qui guettes sur les chemins, que veux-tu, |
Que veux-tu, toi qui {{Corr|guêtes|guettes}} sur les chemins, que veux-tu, — de ''moi ?''... |
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Comment? |
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Une rançon! |
Une rançon ! |
Version du 17 août 2012 à 18:16
<poem style="margin-left:7em; font-size:100%"> Tu épies mon coeur, Jaloux que tu es ! — de quoi donc est-tu jaloux ? Ôte-toi ! Ôte-toi ! Pourquoi cette échelle ? Veux-tu entrer, t’introduire dans mon cœur, t’introduire dans mes pensées les plus secrètes ? Impudent ! Inconnu ! — Voleur ! Que veux-tu voler ? Que veux-tu écouter ? Que veux-tu extorquer, toi qui tortures ! toi — le dieu-bourreau ! Ou bien, dois-je, pareil au chien, me rouler devant toi ? m’abandonnant, ivre et hors de moi, t’offrir mon amour — en rampant !
En vain ! Frappe encore ! toi le plus cruel des aiguillons ! Je ne suis pas un chien — je ne suis que ton gibier, toi le plus cruel des chasseurs ! ton prisonnier le plus fier, brigand derrière les nuages... Parle enfin, toi qui te caches derrière les éclairs ! Inconnu ! parle ! Que veux-tu, toi qui guettes sur les chemins, que veux-tu, — de moi ?...
Comment ? Une rançon !