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Un matin, un des deux bouchers poussa
Un matin, un des deux bouchers poussa

Version du 13 septembre 2012 à 21:38

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Un matin, un des deux bouchers poussa une exclamation en prononçant mon nom. Sœur Désirée-des-Anges s’approcha, et moi je regardai le garçon, toute surprise : c’était un nouveau, mais je ne fus pas longtemps à le reconnaître. C’était l’aîné des enfants de Jean le Rouge. Il s’avançait tout joyeux de me rencontrer ; il parla tout de suite de ses parents qui avaient enfin trouvé une bonne place au château du Gué Perdu. Lui, n’avait aucun goût pour le travail des champs, et il avait voulu entrer chez un boucher de la ville.

Il se reprit très vite pour me dire que le Gué Perdu se trouvait tout près de Villevieille et il me demanda si je le connaissais ; je fis un signe de tête, pour dire que je le connaissais.