« Page:Désorgues - Voltaire, ou le Pouvoir de la philosophie, 1798.djvu/22 » : différence entre les versions
Apparence
correction OCR |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{=|50}} |
|||
ODE |
|||
{{T1mp|{{t|{{espacé|0.95em|'''ODE'''}}|140}}<br/>{{espacé|0.1em|{{t|A J.J.R0USSEAU.|90}}}}}} |
|||
A J.J.R0USSEAU |
|||
<poem> |
|||
E{{sc|nfin}} sur les bords de la Seine |
E{{sc|nfin}} sur les bords de la Seine |
||
Revient le vengeur de nos droits ; |
Revient le vengeur de nos droits ; |
||
Dans nos murs, affranchis de rois, |
Dans nos murs, affranchis de rois, |
||
Son ombre libre se promene. |
Son ombre libre se {{corr|promene|promène}}. |
||
Loin des champs qu’il a préférés |
Loin des champs qu’il a préférés |
||
Transportons sa cendre chérie, |
Transportons sa cendre chérie, |
||
Ligne 18 : | Ligne 18 : | ||
Qu’au moins, pour charmer votre deuil, |
Qu’au moins, pour charmer votre deuil, |
||
Une pyramide éclatante |
Une pyramide éclatante |
||
Leve une tête triomphante |
{{corr|Leve|Lève}} une tête triomphante |
||
Où nos, yeux, cherchaient son cercueil |
Où nos, yeux, cherchaient son cercueil |
||
Lorsque son ame est réunie |
Lorsque son {{corr|ame|âme}} est réunie |
||
Au sein de l’Être universel |
Au sein de l’Être universel |
||
Et reçoit un prix immortel |
Et reçoit un prix immortel |
||
Egal à son divin génie, |
{{corr|Egal|Égal}} à son divin génie, |
||
Offrons-lui des honneurs nouveaux, |
Offrons-lui des honneurs nouveaux, |
||
Et par nos accords unanimes |
Et par nos accords unanimes |
||
Consacrons ses restes sublimes . |
Consacrons ses restes sublimes . |
||
Divinisés par ses travaux. |
Divinisés par ses travaux. |
||
</poem> |
Version du 24 décembre 2015 à 07:56
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Enfin sur les bords de la Seine
Revient le vengeur de nos droits ;
Dans nos murs, affranchis de rois,
Son ombre libre se promène.
Loin des champs qu’il a préférés
Transportons sa cendre chérie,
Et pour la rendre à la patrie
Violons ses ordres sacrés.
Sombres bosquets d’Hermenonville,
Lac paisible, auguste berceau,
Fuyez ; l’absence de Rousseau
A désenchanté votre asyle :
Qu’au moins, pour charmer votre deuil,
Une pyramide éclatante
Lève une tête triomphante
Où nos, yeux, cherchaient son cercueil
Lorsque son âme est réunie
Au sein de l’Être universel
Et reçoit un prix immortel
Égal à son divin génie,
Offrons-lui des honneurs nouveaux,
Et par nos accords unanimes
Consacrons ses restes sublimes .
Divinisés par ses travaux.