« Page:Benserade - La Mort d’Achille et la dispute des armes.djvu/94 » : différence entre les versions
m Ernest-Mtl a déplacé la page Page:Bensérade - La Mort d'Achille et la dispute de ses armes, 1636.djvu/93 vers Page:Benserade - La Mort d’Achille et la dispute des armes.djvu/94 sans laisser de redirection : déplacement des pages du doublon |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Nr||{{espacé|TRAGEDIE}}.|87}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem class="verse"> |
|||
<nowiki /> |
|||
Le ſuperbe Ilion ſera long-temps debout, |
|||
⚫ | |||
Le superbe Ilion sera longtemps debout, [1600] |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Ma genereuſe main l’arracha de l’autel, |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
Troye eſtoit invincible en eſtant deffenduë, |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
J’ay vollé ce threſor, le Ciel m’apercevant, |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Oſerois-tu tenter ce qu’Uliſſe execute ? |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Ma généreuse main l'arracha de l'autel, |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Troie était invincible en étant défendue, [1610] |
|||
Pour les recompencer, qu’il ſe puiſſe deffendre, |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
</poem> |
|||
J'ai volé ce trésor, le Ciel m'apercevant, |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
Oserais-tu tenter ce qu'Ulysse exécute ? [1615] |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Il montre le Palladion. |
|||
Pour les récompenser, qu'il se puisse défendre, |
|||
⚫ |
Version du 29 février 2016 à 15:39
Le ſuperbe Ilion ſera long-temps debout,
Fuſt-il plus animé, j’en viendray bien à bout,
Ses fléches, & ſa main déjà vous ſont aquiſes,
Et cela n’eſt qu’au rang des moindres entrepriſes,
Uliſſe a bien ſué par de plus grands travaux,
Dolon en eſt témoin, & Rheſe, & ſes chevaux,
Et ſur tout, & ſur tout l’image de Minerve
Où la fatalité d’Ilion ſe conſerve ;
Ma genereuſe main l’arracha de l’autel,
Avecque ta vaillance as-tu rien fait de tel ?
Troye eſtoit invincible en eſtant deffenduë,
J’ay fait qu’on la peut vaincre, ainſi je l’ay vaincuë,
J’ay vollé ce threſor, le Ciel m’apercevant,
Le jour, dans Troye, au Temple, & meſme Hector vivant.
À quelque haut deſſein où ta vaillance butte,
Oſerois-tu tenter ce qu’Uliſſe execute ?
Tu fais ce que tu peux alors que tu combas,
Mais j’ay le jugement außi bien que le bras.
Accordez-moy (Gregeois) une faveur ſi grande,
J’ay merité ce prix, & je vous le demande,
Souvenez-vous d’Uliſſe, & de ce qu’il a fait,
Ses ſervices de vous exigent cét effet,
Pour les recompencer, qu’il ſe puiſſe deffendre,
Par ceux qu’il vous rendit, par ceux qu’il vous peut rendre,