« Page:Le Play, L’Organisation De La Famille, 1884.djvu/44 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « l’observateur qui ne dépasse pas les régions contiguës à la frontière asiatique. Depuis les premiers âges de l’histoire, la différence qui existe dans la natu... » |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
Depuis les premiers âges de l’histoire, la différence qui existe dans la nature des lieux s’est reproduite, par une conséquence directe, dans l’organisation de la famille. Elle s’est également retrouvée dans la direction générale imprimée aux travaux et aux idées des populations. |
Depuis les premiers âges de l’histoire, la différence qui existe dans la nature des lieux s’est reproduite, par une conséquence directe, dans l’organisation de la famille. Elle s’est également retrouvée dans la direction générale imprimée aux travaux et aux idées des populations. |
||
⚫ | |||
§4 |
|||
⚫ | Les territoires riverains de l’océan Glacial et de la mer Blanche, comme les fertiles steppes qui s’étendent de l’Oural au Caucase, restent jusqu’à ce jour en dehors des grandes voies commerciales<ref>L’état de choses que j’ai observé en 1853 se modifie rapidement. Le réseau des chemins de ter va bientôt atteindre le centre de l’Oural. Plaise à Dieu qu’il n’y importe pas la souffrance avec les vices et les erreurs de l’Occident ! (Note de 1874.) </ref>. Cette vaste zone, à populations clairsemées, s’adonne, depuis un temps immémorial, à l’exploitation des troupeaux. Les Tartares, les Bachkirs<ref>Voir la monographie ayant pour titre ''Bachkirs demi-nomades du versant asiatique de l’Oural''. (''Les ouvriers européens'', chap. t. II, chap. I{{er}})</ref>, les Kalmouks et les autres races pastorales de cette région commencent à défricher le sol, à l’exemple des colons russes |
||
⚫ | |||
⚫ | Les territoires riverains de l’océan Glacial et de la mer Blanche, comme les fertiles steppes qui s’étendent de l’Oural au Caucase, restent jusqu’à ce jour en dehors des grandes voies commerciales<ref>L’état de choses que j’ai observé en 1853 se modifie rapidement. Le réseau des chemins de ter va bientôt atteindre le centre de l’Oural. Plaise à Dieu qu’il n’y importe pas la souffrance avec les vices et les erreurs de l’Occident ! ( |
Version du 14 mars 2017 à 09:41
l’observateur qui ne dépasse pas les régions contiguës à la frontière asiatique.
Depuis les premiers âges de l’histoire, la différence qui existe dans la nature des lieux s’est reproduite, par une conséquence directe, dans l’organisation de la famille. Elle s’est également retrouvée dans la direction générale imprimée aux travaux et aux idées des populations.
§4
LA FAMILLE PATRIARCALE CHEZ LES PASTEURS DE L’ORIENT
Les territoires riverains de l’océan Glacial et de la mer Blanche, comme les fertiles steppes qui s’étendent de l’Oural au Caucase, restent jusqu’à ce jour en dehors des grandes voies commerciales[1]. Cette vaste zone, à populations clairsemées, s’adonne, depuis un temps immémorial, à l’exploitation des troupeaux. Les Tartares, les Bachkirs[2], les Kalmouks et les autres races pastorales de cette région commencent à défricher le sol, à l’exemple des colons russes
- ↑ L’état de choses que j’ai observé en 1853 se modifie rapidement. Le réseau des chemins de ter va bientôt atteindre le centre de l’Oural. Plaise à Dieu qu’il n’y importe pas la souffrance avec les vices et les erreurs de l’Occident ! (Note de 1874.)
- ↑ Voir la monographie ayant pour titre Bachkirs demi-nomades du versant asiatique de l’Oural. (Les ouvriers européens, chap. t. II, chap. Ier)