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« Page:Le Roman du Renart, 1826, tome 4.djvu/322 » : différence entre les versions

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Et Eskignart mon fil meneur :
Et Eskignart mon fil meneur :
Se m’en voliés deporter,
Se m’en voliés deporter,
{{NumVers|4520}}Lie seroie dou ciesser ;</poem>
{{NumVers|4510}}Lie seroie dou ciesser ;</poem>

Dernière version du 21 septembre 2017 à 13:11

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Quant Hiersent ot le letre lite,
D’amors par fu lués si afflite
K’en grant tans ne pot mot souner ;
Mais sitost qu’ele pot parler,

Canta de joie de cuer gai :
Le Roman du Renart, 1826, tome 4-d322-1
Aimi ! Dieus, que porai-je faire
Le Roman du Renart, 1826, tome 4-d322-2
Des dous maus d’amouretes ?
Le Roman du Renart, 1826, tome 4-d322-3
Si priès dou cuer les ai.:Sitost con la cançon fina,

Li une l’autre regarda
Et demenent moult grant risée
4500De le letre ki fu rimée.
A Harouge dist la Roïne,
Je croi que vo letre soit fine,
Or le nous lisiés, douce Dame.
Volentiers, foi que je doi m’ame,
Pour riens nule ne le lairai,
Mais si qu’ele va le dirai,
Foi que je doi à mon signeur,
Et Eskignart mon fil meneur :
Se m’en voliés deporter,
4510Lie seroie dou ciesser ;