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Le « Cantique du Paradis », a annoncé le prêtre, et nous laissons alors nos pensées s’envoler avec cet air si beau, pour monter jusqu’à l’éternelle cathédrale, jamais achevée, qui demeure dans les rêves des Celtes, et où nous mettons avec la Vierge et les Saints, tous ceux que nous avons aimés sur les chemins de ce monde, — sous le regard plein de bonté du Dieu de nos Pères, Jésus. Regardez les regards de ces gens. Ils ont oublié la forêt, la guerre et la misère ; ils n’ont plus d’autre pensée que Dieu qui est là, qui va descendre en eux bientôt…

Il descend. Sans bruit, lentement, les deux cents Bretons s’approchent de l’Hostie, reçoivent l’Hostie, s’en retournent avec l’Hostie. Chacun ne s’occupe que de soi à ce moment, et l’on ne reste pas à regarder son voisin. Chacun à ses besoins à dire au Père, chacun quelque peine particulière à verser dans le cœur de l’Aimé. Cependant puisqu’ils sont catholiques, leurs prières