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Version du 16 décembre 2008 à 20:10
488 LA mam: nhnixmns tenant à son oncle et à ses sujets qu’ils pourraient rencontrer 'sur la route ». 51. Le fait n’est pas raconté, habituellement, dans les dicts ou les actes des saints; mais punir les rois en détruisant les propriétés de leurs sujets est un usage de guerre trop accepté aujourd’hui pour permettre à notre indignation d’être bien vive contre Clotilde qui agissait sous l’empîre de la douleur et de la colère. Les années de sa jeunesse ne nous sont pas raoontées: Clovis avait déjà vingt-sept ans et avait pendant trois ans maintenu la foi de ses ancêtres contre toute l’in- fluence de sa reine. - 52. A. D. /496. —- Je n’ai pas dans le chapitre du début attaché tout à fait assez dïmportanceà la bataille de Tolbiac, m’en occupant simplement en tant qu`elle obligeait les Alamans à repasser le Rhin, et _ `établissait la puissance des Francs sur sa rive occi- dentale. Mais des résultats infiniment plus vastes sont indiqués dans la courte phrase par laquelle Gibbon ‘ clôt son récit dc la bataille. « Après la conquête des provinces de l`ouest, les Francs seuls gardèrent leurs anciennes possessions d’au delà du Rhin. Ils soumirent " et civilisèrcnt graduellement les peuples dont ils avaient brisé la résistance jusqu’à l’Elbe et aux montagnes de ` Bohème; et la pam de Z’Ew·0pe fut assurée par la sou- mission de la Gcrmanie, » A · 53. Car, dans le sud, Théodorie avait déjà « remis le sabre au fourreau dans l’0rgueil de sa victoire et la ' vigueur de son âge et son règne qui continue pendant v trente-trois ans fut consacré aux devoirs du gouverne- ment civil ». Même quand son beau-fils Alaric périt de la main de Clovis à. la bataille de Poitiers, Théodoric ' se contenta d’arrêter la puissance des Francs à Arles,