« Page:Marie Lenéru - La Paix.djvu/146 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
→‎Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki/> {{personnage|Marguerite|suffix=, brusque.|c||uc}} On l’aurait à moins ! {{personnage|Jean|c||uc}} Et vous vous voulez que j’assiste à ça… Mais je vo... »
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 12 : Ligne 12 :
{{personnage|Marguerite|c||uc}}
{{personnage|Marguerite|c||uc}}
Il y a une grande douceur, c’est le passé…
Il y a une grande douceur, c’est le passé…
et tu en es, toi aussi, mon petit Jean ? … Je
et tu en es, toi aussi, mon petit Jean ?… Je
t’aime parce que tu es des leurs. Mais le Jean
t’aime parce que tu es des leurs. Mais le Jean
d’après, comme le moi d’après… ça n’existe
d’après, comme le moi d’après… ça n’existe
Ligne 23 : Ligne 23 :


{{personnage|Marguerite|suffix=, sans trop de douleur.|c||uc}}
{{personnage|Marguerite|suffix=, sans trop de douleur.|c||uc}}
Ils étaient si joliment tes grands frères !
Ils étaient si joliment tes grands frères !…
Ils disaient : « Maman votre fils… » comme
Ils disaient : « Maman votre fils… » comme
si, enfant, tu étais plus près de la femme…
si, enfant, tu étais plus près de la femme…

Version du 31 juillet 2018 à 11:41

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Marguerite, brusque.

On l’aurait à moins !

Jean

Et vous vous voulez que j’assiste à ça… Mais je vous aime, moi, Maman. Est-ce que je ne peux pas apporter un peu de douceur dans votre vie ?

Marguerite

Il y a une grande douceur, c’est le passé… et tu en es, toi aussi, mon petit Jean ?… Je t’aime parce que tu es des leurs. Mais le Jean d’après, comme le moi d’après… ça n’existe plus. C’est encore comme les livres, je ne peux plus fixer mon attention… Ne me demande pas cela.

(Jean a réussi à la faire asseoir, il est à genoux par terre et l’entoure de ses bras.)

Marguerite, sans trop de douleur.

Ils étaient si joliment tes grands frères !… Ils disaient : « Maman votre fils… » comme si, enfant, tu étais plus près de la femme… J’étais si tranquille avec eux… il ne pouvait rien t’arriver… au moment de tomber dans l’eau, ou trop près du feu, toujours une en-