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Le trop complaisant Gontran promit à la reine de faire ce qu’elle demandait. Il lui tint parole, et il poignarda lui-même Nicolas et Donat, les deux médecins qui avaient traité Austregilde.

AUTOU (Marie), femme galante, née à Paris en 1708, ayant reçu un triste présent de Vénus, a recours pour le traitement à l’art du sieur de La Roquette, chi rurgien —juré à Paris, qui parvient à la guérir parfaite ment. Elle lui donne en paiement un billet de deux cent vingt livres ; mais, voyant tomber ses dents par suite du traitement, elle rend plainte contre le chirurgien, l’accuse de lui avoir fait perdre une partie de ses charmes, ce qui la prive de continuer d’en faire commerce. Cette femme déhontée lui demande la restitution de ce qu’elle a payé, la nullité d’un billet qui contient le reste de ce qu’elle lui doit, et une pension alimentaire, ou 20, 000 livres de dommages — intérêts. Les avocats se sont égayés, dans leurs plaidoyers, à la bonte de celle femme impudique. Le Châtelet de Paris a jugé, le 25 juin 1732, en faveur du chirurgien.

AUTREVAL (madame d’), l’une des femmes du xviie siècle qui se sont distinguées par leur esprit. Nous ne la connaissons que par deux lettres qu’elle écrivit à M. de Vertron, le plus grand apologiste qu’ait eu le beau sexe. On lit avec plaisir, dans la seconde, ce qui suit : « J’ai cru, monsieur, que je devais me faire justice, puisque vous ne me la faisiez pas, et qu’il ne fallait pas prendre le parti de mon sexe, pour le mettre au-dessus du vôtre, comme vous vouliez que je fisse. La close, quoique nouvelle, n’aurait pas trouvé quantité d’approbateurs ; et je vous réponds que si je me métamorphosais en orateur, je fuirais ces manières d’abaisser l’un pour élever l’autre. Je condamne donc, s’il n’est permis de