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La pensée est le chef-d’œuvre du travail. Et |
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Le travail, toujours Léon Tolstoï a sur les |
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lèvres ce mot de travail. Le travail est la joie |
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de sa vie et la hantise de ses heures. Il a dit |
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est à la fois un cri d’orgueil et un aveu d’humilité : « J’ai du travail pour trois cents |
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Léon Nicolaiévich un mets singulier, qui ressemblait |
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— Est-il vrai que vous ayez offert, pour |
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caisses de vos livres? Des officiers du ministère |
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me l’ont affirmé à Pétersbourg. |
me l’ont affirmé à Pétersbourg. |
Version du 31 juillet 2010 à 20:15
tète, Socrate, Platon n’allaient pas en chemin de fer. Spinoza vivait dans son trou, Descartes dans son poêle. Kant était un solitaire. La pensée est le chef-d’œuvre du travail. Et le travail n’est possible et fécond que dans le silence et la retraite.
Le travail, toujours Léon Tolstoï a sur les lèvres ce mot de travail. Le travail est la joie de sa vie et la hantise de ses heures. Il a dit un jour à quelqu’un ce mot prodigieux qui est à la fois un cri d’orgueil et un aveu d’humilité : « J’ai du travail pour trois cents ans ! » Il en aurait pour l’éternité, puisqu’il a entrepris l’œuvre de perfection humaine, et que les hommes ne veulent point être parfaits.
Le domestique venait de poser devant Léon Nicolaiévich un mets singulier, qui ressemblait à un hachis de légumes jaunes. Je posai cette question :
— Est-il vrai que vous ayez offert, pour les blessés et les malades de la guerre, mille caisses de vos livres ? Des officiers du ministère me l’ont affirmé à Pétersbourg.