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Né à l’Ile do Bourbon le 17 février 1817, Auguste Lacaussade fut envoyé en France pour faire ses études, puis rappelé au pays natal dès 1834. Il débuta en 1839 par un recueil de vers, Les Salaziennes, dédié à Victor Hugo, puis donna en 1842 une traduction des Œuvres complètes d’Ossian, couronnée plus tard par l’Académie française. Secrétaire de Sainte-Beuve avaut et après 1848, il écrivit dans divers journaux démocratiques, collabora en 1852 à la Revue Contemporaine et prit en 1859 la direction de la Revue Européenne. Conservateur des bibliothèques de l’Instruction publique et des Sociétés savantes, il fut nommé en 1872 bibliothécaire du Luxembourg. |
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Les vers d’Auguste Lacaussade, réunis sous le titre de ''Poèmes'' |
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Les vers d’Auguste Lacaussade, réunis sous le titre de Poèmes et Paysages (1852) et des Epaves (1861), lui ont valu par deux fois le prix Bordin à l’Académie française. Lacaussade a mis sa muse au service de son pays bien-aimé : « La nature des tropiques, dit Théophile Gautier, souvent décrite, rarement chantée, revit dans ces paysages, presque tous empruntés à l’île Bourbon, l’ile natale du poète, l’une des plus belles des mers de l’Inde. Ce que l’auteur de Paul et Virginie a fait avec la langue de la prose, Lacaussade a pensé qu’il pouvait le tenter avec la langue des vers. Il se circonscrit et se renferme volontiers dans son île comme Brizeux dans sa Bretagne. Il s’en est fait le chantre tout filial. Il en dit avec amour les horizons, le ciel, les savanes, les aspects tantôt riants, tantôt sévères, » |
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les aspects tantôt riants, tantôt sévères. » |
Version du 30 avril 2011 à 10:10
Bibliographie. — Les Salaziennes (1839) ; — Œuvres complètes d’Ossian, traduction (1842) ; — Poèmes et Paysages (1852) ; — Les Epaves (1861) ; — Les Poésies de Léopardi, adaptées en vers français (1888).
Les œuvres d’Auguste Lacaussade ont été publiées par Alphonse Lemerre.
Auguste Lacaussade a collaboré au Parnasse, à la Revue Contemporaine, à la Revue Européenne, etc.
Né à l’Ile do Bourbon le 17 février 1817, Auguste Lacaussade fut envoyé en France pour faire ses études, puis rappelé au pays natal dès 1834. Il débuta en 1839 par un recueil de vers, Les Salaziennes, dédié à Victor Hugo, puis donna en 1842 une traduction des Œuvres complètes d’Ossian, couronnée plus tard par l’Académie française. Secrétaire de Sainte-Beuve avant et après 1848, il écrivit dans divers journaux démocratiques, collabora en 1852 à la Revue Contemporaine et prit en 1859 la direction de la Revue Européenne. Conservateur des bibliothèques de l’Instruction publique et des Sociétés savantes, il fut nommé en 1872 bibliothécaire du Luxembourg.
Les vers d’Auguste Lacaussade, réunis sous le titre de Poèmes et Paysages (1852) et des Epaves (1861), lui ont valu par deux fois le prix Bordin à l’Académie française. Lacaussade a mis sa muse au service de son pays bien-aimé : « La nature des tropiques, dit Théophile Gautier, souvent décrite, rarement chantée, revit dans ces paysages, presque tous empruntés à l’île Bourbon, l’île natale du poète, l’une des plus belles des mers de l’Inde. Ce que l’auteur de Paul et Virginie a fait avec la langue de la prose, Lacaussade a pensé qu’il pouvait le tenter avec la langue des vers. Il se circonscrit et se renferme volontiers dans son île comme Brizeux dans sa Bretagne. Il s’en est fait le chantre tout filial. Il en dit avec amour les horizons, le ciel, les savanes, les aspects tantôt riants, tantôt sévères. »