« Page:Leconte de Lisle - Poèmes barbares.djvu/153 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
ThomasBot (discussion | contributions)
m VIGNERON: split
 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{PetitTitre|Le Désert}}
{{PetitTitre|Le Désert}}


<poem style="margin-left:4em; font-size:110%">
<poem>
Quand le bédouin qui va de l’Horeb en Syrie
Quand le Bédouin qui va de l’Horeb en Syrie
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et, sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Et, sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,

Version du 30 janvier 2012 à 09:33

Cette page n’a pas encore été corrigée
Le Désert

Quand le Bédouin qui va de l’Horeb en Syrie
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et, sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Dans son rude manteau s’enveloppe et s’endort,
Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,
La lointaine oasis où rougissent les figues,
Et l’étroite vallée où campe sa tribu,
Et la source courante où ses lèvres ont bu,
Et les brebis bêlant, et les bœufs à leurs crèches,
Et les femmes causant près des citernes fraîches,
Ou, sur le sable, en rond, les chameliers assis,
Aux lueurs de la lune écoutant les récits ?
Non, par delà le cours des heures éphémères,
Son âme est en voyage au pays des chimères.