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« Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1878-1879, 1886.djvu/320 » : différence entre les versions

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Du moins, si ma raison ne l’a point deviné.
Du moins, si ma raison ne l’a point deviné.
Elle ne dément point mon cœur qui le défie.
Elle ne dément point mon cœur qui le défie.
Qu’au mystère jaloux sa dent me sacrifie!
Qu’au mystère jaloux sa dent me sacrifie !
Il peut me dévorer sans ternir seulement
Il peut me dévorer sans ternir seulement
Ma foi dans la Justice, éclair de diamant!
Ma foi dans la Justice, éclair de diamant!



Dors, ô mon âme, avant que le jour reparaisse !
Dors, ô mon âme, avant que le jour reparaisse !
Ayant conquis la paix, savoures-en l’ivresse ! </poem>
Ayant conquis la paix, savoures-en l’ivresse !
</poem>

Version du 29 avril 2012 à 10:41

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Immobile et muet, m’oppresse et m’interroge.
J ai, dompteur résolu, fermé sur moi la loge ;
Devant le monstre obscur je me suis obstiné ;
Du moins, si ma raison ne l’a point deviné.
Elle ne dément point mon cœur qui le défie.
Qu’au mystère jaloux sa dent me sacrifie !
Il peut me dévorer sans ternir seulement
Ma foi dans la Justice, éclair de diamant!


Dors, ô mon âme, avant que le jour reparaisse !
Ayant conquis la paix, savoures-en l’ivresse !