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Promenade à la chapelle du Buis, à une lieue de la ville. — Vendanges partout ; c’est un ciel clément ; mais dans la plaine étroite le Doubs débordé noie les îles et les rives. — De cette chapelle, on voit tout à la ronde la moitié du Jura. Deux ou trois étages de montagnes ; le dernier ferme l’horizon. Mais rien de crénelé, de cassé, d’âprement net, de durement rocheux, comme les Alpes ou les Pyrénées. Cela ondule comme une chaîne de collines ; en effet ce sont de très hautes collines vertes jusqu’en haut, plusieurs boisées. Ces grands versants verts s’étalent avec une ampleur énorme, bosselés, rayés çà et là d’arbres par les ruisseaux qui se font leurs routes.