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Revéès béniget, bléacl neùé, nag ê vehé, é touêb ba |
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clri-bant pemp dé ba tri-uigent, men clé deuêban |
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Reveès béniget ! Rak estroh eit kan vlé en dès treménet |
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ar er vro-man heb n’ou dont anaùet meit konnar |
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Doué, ba tê, arvest e ri E drugaréieu. |
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Guêloute ri distro er brédenneu lxarluer, en tréb ê |
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tarneijal aré edan plêgeu baniél er Frans, bag er Vro |
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adsaùet de virùilcén ; |
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Guélout e ri mem Breiz clihaucl ben en devê, bag hé |
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yeb inouret, él pe cé béù hé marbeglon cit hé diùenn. |
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Blêad neùé, bléad brezel 1 Reveès bémget nag é têgasehès |
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én ba vantel, a-gevret get en neùé-ban eit er Bed, |
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milieu de tes trois cent soixante-cinq jours, il y aurait mon |
milieu de tes trois cent soixante-cinq jours, il y aurait mon |
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Sois bénie ! Car plus de cent années ont passé sur |
Sois bénie ! Car plus de cent années ont passé sur |
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ce pays-ci |
ce pays-ci sans avoir connu autre chose que la colère de |
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Dieu, et tu contempleras, toi, ses |
Dieu, et tu contempleras, toi, ses miséricordes. |
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Tu verras le retour des croyances bannies, la victoire |
Tu verras le retour des croyances bannies, la victoire |
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flotter de nouveau sous les plis du drapeau de la France, |
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et la patrie exaltée pour toujours ; |
et la patrie exaltée pour toujours ; |
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Tu verras ma Bretagne enfin libre, et sa langue |
Tu verras ma Bretagne enfin libre, et sa langue honorée, |
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Année nouvelle, année de guerre |
Année nouvelle, année de guerre ! Sois bénie |
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Qu’est-ce que la mort d’un, ou de cent, ou la mort de |
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cent mille, pourvu que la patrie soit vivante et glorieuse, |
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pourvu que la race |
pourvu que la race continue… |
Version du 14 mai 2015 à 18:29
Sois bénie, année nouvelle, quand bien même, au milieu de tes trois cent soixante-cinq jours, il y aurait mon dernier jour !
Sois bénie ! Car plus de cent années ont passé sur ce pays-ci sans avoir connu autre chose que la colère de Dieu, et tu contempleras, toi, ses miséricordes.
Tu verras le retour des croyances bannies, la victoire flotter de nouveau sous les plis du drapeau de la France, et la patrie exaltée pour toujours ;
Tu verras ma Bretagne enfin libre, et sa langue honorée, comme quand ses chevaliers étaient vivants pour la défendre.
Année nouvelle, année de guerre ! Sois bénie quand bien même tu apporterais dans ton manteau, en même temps que le printemps pour le monde, la mort pour moi.
Qu’est-ce que la mort d’un, ou de cent, ou la mort de cent mille, pourvu que la patrie soit vivante et glorieuse, pourvu que la race continue…