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« Page:Verne - Le Château des Carpathes.djvu/175 » : différence entre les versions

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{{tiret2|si|gnal}}, c’était elle qui lui indiquait la route à suivre pour arriver jusqu’à la poterne…
{{tiret2|si|gnal}}, c’était elle qui lui indiquait la route à suivre pour arriver
jusqu’à la poterne…


Franz se dirigea vers cette lumière, dont l’éclat s’accroissait à mesure qu’il s’en rapprochait. Comme il était porté trop à gauche sur le plateau d’Orgall, il fut obligé de remonter d’une vingtaine de pas à droite, et, après quelques tâtonnements, il retrouva le rebord de la contrescarpe.
Franz se dirigea vers cette lumière, dont l’éclat s’accroissait à mesure
qu’il s’en rapprochait. Comme il était porté trop à gauche sur
le plateau d’Orgall, il fut obligé de remonter d’une vingtaine de pas
à droite, et, après quelques tâtonnements, il retrouva le rebord de
la contrescarpe.


La lumière brillait en face de lui, et sa hauteur prouvait bien qu’elle venait de l’une des fenêtres du donjon.
La lumière brillait en face de lui, et sa hauteur prouvait bien
qu’elle venait de l’une des fenêtres du donjon.


Franz allait ainsi se trouver en face des derniers obstacles — insurmontables peut-être !
Franz allait ainsi se trouver en face des derniers obstacles — insurmontables
peut-être !


En effet, puisque la poterne était fermée, le pont-levis relevé, il faudrait qu’il se laissât glisser jusqu’au pied de la courtine… Puis, que ferait-il devant une muraille qui se dresserait à cinquante pieds au-dessus de lui ?…
En effet, puisque la poterne était fermée, le pont-levis relevé,
il faudrait qu’il se laissât glisser jusqu’au pied de la courtine… Puis,
que ferait-il devant une muraille qui se dresserait à cinquante pieds
au-dessus de lui ?…


Franz s’avança vers l’endroit où s’appuyait le pont-levis, lorsque la poterne était ouverte…
Franz s’avança vers l’endroit où s’appuyait le pont-levis, lorsque
la poterne était ouverte…


Le pont-levis était baissé.
Le pont-levis était baissé.


Sans même prendre le temps de réfléchir, Franz franchit le tablier branlant du pont, et mit la main sur la porte…
Sans même prendre le temps de réfléchir, Franz franchit le tablier
branlant du pont, et mit la main sur la porte…


Cette porte s’ouvrit.
Cette porte s’ouvrit.


Franz se précipita sous la voûte obscure. Mais à peine avait-il marché quelques pas que le pont-levis se relevait avec fracas contre la poterne…
Franz se précipita sous la voûte obscure. Mais à peine avait-il
marché quelques pas que le pont-levis se relevait avec fracas contre
la poterne…


Le comte Franz de Télek était prisonnier dans le château des Carpathes.
Le comte Franz de Télek était prisonnier dans le château des
Carpathes.

Version du 12 janvier 2016 à 22:43

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gnal, c’était elle qui lui indiquait la route à suivre pour arriver jusqu’à la poterne…

Franz se dirigea vers cette lumière, dont l’éclat s’accroissait à mesure qu’il s’en rapprochait. Comme il était porté trop à gauche sur le plateau d’Orgall, il fut obligé de remonter d’une vingtaine de pas à droite, et, après quelques tâtonnements, il retrouva le rebord de la contrescarpe.

La lumière brillait en face de lui, et sa hauteur prouvait bien qu’elle venait de l’une des fenêtres du donjon.

Franz allait ainsi se trouver en face des derniers obstacles — insurmontables peut-être !

En effet, puisque la poterne était fermée, le pont-levis relevé, il faudrait qu’il se laissât glisser jusqu’au pied de la courtine… Puis, que ferait-il devant une muraille qui se dresserait à cinquante pieds au-dessus de lui ?…

Franz s’avança vers l’endroit où s’appuyait le pont-levis, lorsque la poterne était ouverte…

Le pont-levis était baissé.

Sans même prendre le temps de réfléchir, Franz franchit le tablier branlant du pont, et mit la main sur la porte…

Cette porte s’ouvrit.

Franz se précipita sous la voûte obscure. Mais à peine avait-il marché quelques pas que le pont-levis se relevait avec fracas contre la poterne…

Le comte Franz de Télek était prisonnier dans le château des Carpathes.