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<poem>D’amender ilz ont bien mestier,
D’amender ilz ont bien mestier,
Et je vous pri qu’on y pourvoye ;
Et je vous pri qu’on y pourvoye ;
Blosseville, [noble escuier,
Blosseville, [noble escuier,
Tous ces fatraz je vous envoye.]
Tous ces fatraz je vous envoye.]
Vous savez que du droit sentier
{{numVers|10}}En tel cas maint ung se desvoye ;
Avant qu’ilz aillent aultre voye,
Donnez leur ung tour du mestier.
Blosseville [noble escuier,
Tous ces fatraz je vous envoye,
{{numVers|15}}Ce non obstant que chacun voye
Que ne sont pas de main d’ouvrier.]


Vous savez que du droit sentier
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{{lettrine|J}}E ne suis pas tant abusé
Donnez leur ung tour du mestier.
Que de me vouloir entremestre
Blosseville [noble escuier,
De corriger les faiz du maistre
Tous ces fatraz je vous envoye,
Qui est du mestier tant rusé.</poem>
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De corriger les faiz du maistre
Qui est du mestier tant rusé.
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Version du 19 mai 2016 à 15:33

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RONDEAUX

D’amender ilz ont bien mestier,
Et je vous pri qu’on y pourvoye ;
Blosseville, [noble escuier,
Tous ces fatraz je vous envoye.]

Vous savez que du droit sentier
10En tel cas maint ung se desvoye ;
Avant qu’ilz aillent aultre voye,
Donnez leur ung tour du mestier.
Blosseville [noble escuier,
Tous ces fatraz je vous envoye,
15Ce non obstant que chacun voye
Que ne sont pas de main d’ouvrier.]

CXXIV[1]


Je ne suis pas tant abusé
Que de me vouloir entremestre
De corriger les faiz du maistre
Qui est du mestier tant rusé.

  1. CXXIV. Ce quatrain, rimé sans doute par Blosseville, est la réponse à la pièce précédente.