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Version du 15 décembre 2017 à 07:42
Entre temps, la croisade prêchée par le pape Innocent iii contre les Albigeois hérétiques apporta au roi la possibilité de prendre pied en Languedoc. Quand Philippe-Auguste mourut en 1223, après un règne de quarante-trois ans, laissant derrière lui l’Université de Paris déjà célèbre, les libertés municipales étendues à nombre de bourgs et de cités, la protection du commerce et de l’industrie esquissée, la réforme administrative en voie d’organisation, on peut dire que l’œuvre de réfection française était presque à mi-route et l’avenir de la nation assuré.
Louis V111, qui réalisa quelques-unes des an- ' nexions préparées par son père, eut le tort (le mourir prématurément, n’ayant. régné que trois ans et. laissant pour successeur un enfant. de douze vans. Il cul. 1c tort plus grand (Reconstituer au profit de ses autres [ils des apanages déta- chée du domaine myal. Ce retour aux coutumes barbares eûl pu être gros de musnîqncnces.
Louis 1X, (l’abord sous la. régence de sa mère, Blanche de Jastîllc, puis par lui-même, régna quarante-quatre ans (1226-1270). Quelque con— tradictoires que soient les jugements portés sur beaucoup de ses actes, il est un point sur lequel tous les historiens sont d’accord, c’est la. puîs- sauce morale qui re'jaillir, sur la Franœ du fait des vertus privéea du saint roi. oc Dans tous les pays où l'on parle français, c'est.-à.-dire de l’Angletcrre à, la, Palestine, le souverain aux fleurs de lys apparaît comme le chef temporel de la, chrétienté n. Il est arbitre ; l’empereur et le pape, 1e roi d’Angleterre et ses barons lui défèrent 1e jugement de leur querelles. Si Louis 1X, de la. sorte, n’a pas élargi le territoire de son pays, il en a. accru le prestige extérieur en