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{{c|DE DEUX AMANTS DONT L’UN MOURUT DE VENIN, L’AUTRE DE TRISTESSE <ref>Dans le recueil de Bandello, cette histoire est la neuvième nouvelle de la seconde partie et a pour titre : {{Lang|it|''La sfortunata morte di dui infelicissimi Amanti, che l’uno di veleno, e l’altro di dolore morirono''}}. Il est à remarquer que, dans la nouvelle francisée, Juliette ne meurt pas de tristesse, mais d’un coup de poignard. Pierre Boisteau n’a pas pensé à rectifier ce titre, qui
n’est plus d’accord avec le dénoûment improvisé par lui.</ref>.|fs=80%}}
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Version du 31 décembre 2017 à 13:50

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APPENDICE.


o—@ @—o


TROISIÈME HISTOIRE TRAGIQUE


Extraite des œuvres italiennes de Bandel et mise en langue française


Par Pierre Boisteau, surnommé Launay.




DE DEUX AMANTS DONT L’UN MOURUT DE VENIN, L’AUTRE DE TRISTESSE [1].


Du temps que le seigneur de l’Escale était seigneur de Vérone, il y avait deux familles en la cité qui étaient plus renommées que les autres, tant en richesse qu’en noblesse, l’une desquelles s’appelait les Montesches, l’autre les Cappelets : mais, ainsi que le plus souvent il y a envie entre ceux qui sont en pareil degré d’honneur, aussi survint quelque inimitié entre eux, et combien que

  1. Dans le recueil de Bandello, cette histoire est la neuvième nouvelle de la seconde partie et a pour titre : La sfortunata morte di dui infelicissimi Amanti, che l’uno di veleno, e l’altro di dolore morirono. Il est à remarquer que, dans la nouvelle francisée, Juliette ne meurt pas de tristesse, mais d’un coup de poignard. Pierre Boisteau n’a pas pensé à rectifier ce titre, qui n’est plus d’accord avec le dénoûment improvisé par lui.